Il y a bientôt 60 ans, Martin Luther King prononçait son célèbre discours « I have a dream ». Le pasteur évoque alors les maux qui gangrènent son pays Devant une foule immense rassemblée face au Lincoln Memorial à Washington.
Pour le fils aîné du Nobel de la paix 1964, les Américains font toujours face à la pauvreté et aux discriminations. D’autres défi se sont fait jour depuis la Marche pour l’emploi et la liberté.
« Nous avons une myriade de problèmes. Il ne s’agit pas seulement d’emplois et de liberté bien qu’on puisse toujours les lister parmi les problèmes. Je pense à l’histoire que l’on tente comme d’éponger de notre système. En particulier de l’histoire de la communauté afro-américaine, je pense à des livres qui sont désormais interdits. Qu’il soit question de l’histoire des américains noirs, l’histoire de l’Holocauste, celle des Latino-Américains, des Hispano-Américains ou des Amérindiens. »
« La haine, l’hostilité et l’intolérance n’ont jamais été aussi fortes. Il va sans dire que tout cela existait en 1963, mais cela s’est propagé comme une maladie, métastasé, en quelque chose que nous ne connaissions pas jusqu’ici. »
Dans le bureau où Martin Luther King III prend la parole, des photos du 28 août 1963, jour du célèbre discours, sont accrochées au mur.
D’autres moments forts de la vie de Martin Luther King témoignent du temps passé. Mais il reste du chemin pour accomplir le rêve du pasteur.
« Je pense que nous devons toujours réfléchir et faire mémoire. Un proverbe dit que les gens qui ne connaissent pas leur histoire sont condamnés à répéter les erreurs du passé ».
Je rêverai de voir cette mosaïque qui fait les États-Unis d’Amérique dire à l’unissions : Je suis ce rêve, et nous allons nous efforcer, travailler dur pour parvenir à réaliser ce rêve. »
Des groupes et des mouvements continuent d’interpeller la classe politique américaine pour une société plus juste, 55 ans après l’assassinat de Martin Luther King III.