En comptant le personnel technique et sécuritaire, 104.000 personnes peuvent accéder à la « zone bleue » dédiée aux négociations et aux pavillons des États ou d’organisations, soit deux fois plus qu’à la COP27 qui détenait jusqu’alors le record avec 49.000 accréditations. Ces chiffres d’accréditations ne correspondent pas forcément aux personnes effectivement présentes à Dubaï.
Près de 23.500 personnes font partie des délégations nationales, avec 1.336 délégués du Brésil, habitués aux délégations COP record, environ 620 pour les Emirats arabes unis qui organisent l’événement, 265 pour la France ou encore 158 pour les Etats-Unis.
Viennent ensuite les 27.208 « overflow » (débordements) des délégations nationales qui emmènent avec elles des chefs d’entreprise, des experts, des représentants d’organisation professionnels, des universitaires mais aussi leur personnel technique. Ceux-ci n’ont toutefois pas accès aux négociations dans la même mesure que les délégués officiels.
Les organisations non gouvernementales, dont le spectre s’étend des militants environnementaux aux organisations professionnelles effectuant du lobbying, dont pour les énergies fossiles, ont obtenu plus de 14.000 accréditations tandis que les journalistes sont venus en masse (près de 4.000 accréditations).
Les représentants de l’ONU, de ses agences et des agences internationales (ainsi que leur « overflow ») représentent plus de 4.700 accréditations.
Séparément, les organisateurs affirment que 400.000 personnes se sont enregistrées pour obtenir un « pass journalier » pour accéder à la « zone verte », sorte de foire immense publique dédiée à l’innovation et aux entreprises sur le site de l’exposition universelle 2020.