Ouganda : la CPI juge Joseph Kony par contumace

Les juges de la Cour pénale internationale ont autorisé, lundi, les procureurs à ouvrir l’audience de confirmation des charges contre du chef de guerre fugitif ougandais Joseph Kony – en son absence – le 15 octobre.

À 62 ans, Joseph Kony, fondateur et chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), est le fugitif le plus ancien de la CPI. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui en 2005.

Contre-lui, pèsent 36 chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, notamment de meurtre, de viol, d’utilisation d’enfants-soldats, d’esclavage sexuel, de mariage forcé et de grossesse forcée.

Pendante près de 20 ans, la LRA a terrifié les Ougandais quand elle combattait le pouvoir du président Yoweri Museveni depuis des bases dans le nord de l’Ouganda et les pays voisins.

Environ 100.000 personnes ont été tuées dans le conflit, selon les chiffres de l’ONU. Joseph Kony, toujours en liberté, a déclaré qu’il n’était pas coupable des allégations portées contre lui.

Le Statut de Rome autorise la procédure de confirmation des charges au stade préliminaire en l’absence du suspect. Si les charges sont confirmées, l’affaire ne pourra passer au procès que si l’accusé est présent devant la Chambre de première instance. L’existence d’une procédure de confirmation par contumace servirait à accélérer l’affaire contre un suspect introuvable. Toutefois, comme l’a déclaré précédemment la même Chambre, cette procédure n’est applicable que dans des circonstances exceptionnelles.

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