Sommet de l’UA : condamnation unanime de l’offensive israélienne à Gaza

Les chefs d’État réunis lors du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba ont unanimement condamné samedi l’offensive menée par Israël dans la bande de Gaza, appelant à sa cessation immédiate.

Moussa Faki, président de la Commission de l’Union africaine, a qualifié l’offensive israélienne de « violation la plus flagrante » du droit international humanitaire, accusant Israël d’avoir « exterminé » les habitants de Gaza. Ses propos ont été prononcés aux côtés du Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, qui a également pris la parole lors de cette réunion.

« Nous condamnons vivement ces attaques sans précédent dans l’histoire de l’humanité »,a déclaré Moussa Faki, suscitant les applaudissements des délégués présents.

Azali Assoumani, président des Comores et président sortant de l’Union africaine, a salué la démarche entreprise par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice.

Selon les informations rapportées, un quart des habitants de Gaza sont actuellement en situation de famine, conséquence directe de cette guerre qui a éclaté avec l’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre dernier. Cette attaque a causé la mort d’environ 1 200 personnes, principalement des civils, et entraîné l’enlèvement de quelque 250 individus.

Israël rejette catégoriquement l’accusation de génocide à Gaza, affirmant qu’il met tout en œuvre pour épargner les civils et ne cibler que les militants du Hamas. L’État hébreu évoque la difficulté d’éviter les pertes civiles en raison de la stratégie du Hamas, qui consiste à se dissimuler dans les zones résidentielles.

Par ailleurs, lors du sommet de l’UA de l’année précédente, un délégué israélien avait été expulsé de la salle plénière suite à un différend concernant le statut d’observateur d’Israël au sein de l’organisation continentale.

Outre la situation au Moyen-Orient, les dirigeants africains ont également exprimé leurs inquiétudes concernant les conflits et la recrudescence des coups d’État à travers le continent. Faki a évoqué les tensions entourant le report des élections au Sénégal, ainsi que la violence persistante dans l’est du Congo, au Soudan, au Sahel et en Libye.

Dans un appel à l’unité et à la solidarité, Faki a souligné la nécessité de raviver « l’esprit de solidarité africaine et du panafricanisme » pour faire face aux défis multiples auxquels est confronté le continent, fort de ses 1,3 milliard d’habitants.

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