L’exode des populations se poursuit alors que la guerre qui déchire le Soudan depuis le 15 avril est entrée dans sa quatrième semaine.
Ces soudanais et ressortissants étrangers traversent la frontière avec l’Ethiopie pour se mettre à l’abri des combats qui ont déjà fait au moins 700 morts selon Armed Conflict Location and Event Data Project. Le Syndicat de médecins soudanais parle de plus 400 civils tués.
« C’est la deuxième guerre que je fuis. La première en Syrie il y a six ans, et 8 ans après celle Soudan après. Je vais donc essayer de trouver un refuge. Nous n’avons pas la maitrise de la situation. D’habitude, on repère un endroit sûr et on n’y va … Mais cette situation n’est pas sous contrôle. », explique Salam Kanhoush, réfugié syrien au Soudan.
Le chemin d’exil est loin d’être un fleuve tranquille. « Notre sécurité et notre vie passent avant tout, nous ne pouvons pas penser aux choses que nous avons laissées derrière nous. Sur la route, vous faites l’objet de fouilles., Donc si vous avez des objets de valeur, ils les prennent. Cela n’en vaut donc pas la peine.’’, raconte Sara, réfugiée érythréenne au Soudan.
Depuis le début du conflit les Nations unies ont recensé plus de 300 000 déplacés et plus de 100 000 réfugiés. L’ONU qui a échangé avec les belligérants en en Arabie Saoudite dimanche de l’accès de l’aide au Soudan.