A l’invitation de Mr Josep BORELL FONTELLES, Haut-représentant pour la politique étrangère et de sécurité et Vice-Président de la Commission de l’Union Européenne, l’Ambassadeur Dr. Abdel-Fatau MUSAH, Commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO a participé à la deuxième édition du Forum Schuman sur la sécurité et la défense. Tenu à Bruxelles en Belgique du 28 au 29 mai 2024 sous le thème « Agir ensemble en faveur de la paix, de la défense et de la sécurité », ce forum avait pour objectif de rassembler des acteurs de haut niveau pour échanger sur les défis contemporains en matière de sécurité afin de trouver des solutions durables dans le cadre d’un partenariat renforcé.Accompagné du Général de brigade Mactar DIOP, chef d’Etat-major de la Force en Attente de la CEDEAO (FAC) et de l’Ambassadeur Dédou P. Jonas HEMOU, Représentant Permanent du Président de la Commission de la CEDEAO auprès de la Commission de l’Union Européenne, le Commissaire est d’abord intervenu au cours du dîner ministériel à huis clos organisé le 28 mai. Sous la Présidence de Mr Josep BORELL FONTELLES, les échanges ont porté sur le comment faire pour améliorer la réponse collective en renforçant la coopération entre les divers acteurs. Il est ensuite intervenu le 29 mai à la plénière animée par un panel de haut niveau qui s’est exprimé sur le thème « Architecture de paix durable : multilatéralisme et partenariat ».Lors de ces deux tribunes, le Commissaire est revenu sur l’historique de la CEDEAO et son engagement sans faille à travailler à l’atteinte de ses objectifs d’intégration économique et de promotion de la démocratie et la bonne gouvernance dans un espace communautaire où règne la paix et la sécurité. Il a particulièrement insisté sur le terrorisme comme menace principale à la sécurité des Etats de l’espace sahélien et dont la lutte victorieuse requiert certes la mise en œuvre et le renforcement de partenariats, mais dans le respect des attributions des organisations régionales,- la reconnaissance et l’acceptation du multilatéralisme comme cadre global pour une paix durable. Mais pour se faire, il faut que les priorités des partenaires soient mieux synchronisées et coordonnées.