Azali Assoumani blessé au couteau, l’attaquant décède en détention

Le président des Comores, Azali Assoumani, a été « légèrement blessé à l’arme blanche » le vendredi 13 septembre alors qu’il participait aux funérailles d’un « grand cheikh du pays », a annoncé la présidence de cet archipel de l’Océan Indien. L’attaque s’est produite à Salimani, une ville en périphérie de la capitale, Moroni.

L’agresseur, qui avait été interpellé par les forces de sécurité, est décédé en détention, selon le procureur de la République de Moroni, qui a fait cette annonce le samedi 14 septembre. Les circonstances entourant la mort de l’attaquant restent encore floues.

Le président Assoumani a été rapidement pris en charge et ses blessures sont considérées comme non graves. Il a pu retourner à son domicile après l’incident. En outre, une autre personne a été blessée en essayant de protéger le président, mais l’état de santé de cette personne n’a pas été précisé.

Azali Assoumani, 65 ans, a été réélu président en janvier dernier, dans un scrutin controversé que les partis d’opposition ont dénoncé comme frauduleux. Cette élection a conduit à des troubles qui ont causé au moins un décès. Ancien militaire ayant pris le pouvoir par un coup d’État en 1999, Assoumani a été président de 2002 à 2006, puis a été réélu en 2016.

Cette année, il a étendu son mandat à un quatrième terme après avoir modifié la constitution pour supprimer les limites de mandat et abolir le système de rotation de la présidence entre les principales îles des Comores. Il est également accusé de réprimer la dissidence et d’interdire les manifestations pacifiques.

Les Comores, un archipel situé au large de la côte est de l’Afrique, ont une histoire marquée par une instabilité politique persistante, avec plus d’une douzaine de coups d’État ou tentatives depuis leur indépendance de la France en 1975.

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