La croissance économique du Maroc prévue à 2,5% au quatrième trimestre 2024 (HCP)

L’économie nationale aurait enregistré une progression de 2,8% au troisième trimestre 2024, en variation annuelle, grâce à une poursuite de la reprise de la demande intérieure et une hausse plus soutenue des exportations qui auraient stimulé une amélioration de la valeur ajoutée de toutes les branches à l’exception de l’agriculture et la pêche. Au quatrième trimestre 2024, le retour des branches secondaires vers un régime de croissance plus modéré et la poursuite de la baisse des activités primaires ramènerait la croissance du PIB à +2,5% en rythme annuel.

Dans ces conditions, le volume des exportations nationales de biens et services devraient connaître une croissance moins soutenue au quatrième trimestre 2024 (+7,6%, au lieu de 11,3%), affecté par un ajustement des expéditions des produits manufacturés. Dans le même temps, les importations verraient leur rythme de croissance ralentir, pour atteindre +9,2% après +14,4 % attendu au trimestre précédent. Au total, la contribution des échanges extérieurs à la croissance resterait négative, mais devrait peser moins lourdement sur l’activité comparativement aux trois trimestres antérieurs.

Dans ces conditions, le volume des exportations nationales de biens et services devraient connaître une croissance moins soutenue au quatrième trimestre 2024 (+7,6%, au lieu de 11,3%), affecté par un ajustement des expéditions des produits manufacturés. Dans le même temps, les importations verraient leur rythme de croissance ralentir, pour atteindre +9,2% après +14,4 % attendu au trimestre précédent. Au total, la contribution des échanges extérieurs à la croissance resterait négative, mais devrait peser moins lourdement sur l’activité comparativement aux trois trimestres antérieurs.

La consommation des ménages resterait le principal soutien de la croissance économique nationale. Les ménages maintiendraient le rythme de croissance de leurs dépenses de consommation, profitant des gains de pouvoir d’achat liés à la hausse des transferts sociaux et les augmentations des salaires. Leur taux d’épargne devrait connaitre même un retournement à la hausse fin 2024, compte tenu de la reprise de la progression de leurs revenus réels et de l’amélioration de leurs dépôts bancaires. Les dépenses d’investissement des entreprises connaitraient, à l’inverse, un sensible mouvement de ralentissement, face aux perspectives d’activité internationale moins assurées qui pousseraient les industriels à adopter un comportement plus réservé dans leurs dépenses d’investissement. Mais, le renforcement des projets d’aménagement hydraulique devrait conforter les dépenses publiques et soutenir une hausse de l’investissement de 5,4% au quatrième trimestre 2024. Au total, la demande intérieure devrait afficher une hausse de 4%, au quatrième trimestre 2024, au lieu de 5% attendu le trimestre précédent.

Le ralentissement de la demande globale et des difficultés liées à l’offre pèseraient, quelque peu, sur la dynamique de la croissance au quatrième trimestre 2024. Les difficultés de certaines filières resurgiraient, notamment l’agroalimentaire, qui traverse une conjoncture difficile liée à faiblesse de l’offre locale agricole et les coûts conséquents sur les industries de transformation de viande, de céréales et du lait. La valeur ajoutée des industries manufacturières devrait en pâtir, avec une croissance ramenée à 2,7% au quatrième trimestre. Dans ces conditions, l’activité serait principalement tirée par la dynamique de la construction et des services. En variation annuelle, la valeur ajoutée hors agriculture est prévue s’améliorer de 3,2%, en variation annuelle, au quatrième trimestre 2024.

Les activités agricoles seraient, pour leur part, confrontées au cours de la même période, à la poursuite du repli de la production végétale et à une baisse moins accentuée de celle des filières animales. Les coûts de production liés aux carburants, aux engrais, aux aliments composés à base de maïs et aux pesticides connaitraient une légère baisse, mais ceux des aliments de bétail et du gaz s’inscrirait en hausse. Dans ces conditions, la valeur ajoutée agricole afficherait une contraction de 4,4%, en variation annuelle, soustrayant 0,4 point à la croissance économique globale.

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