Le Premier ministre italien Mario Draghi s’est rendu en Algérie lundi où il a été reçu par le président Abdelmadjid Tebboune. Une visite qui a pour objectif la signature d’accords sur l’énergie, l’Italie cherchant activement à réduire sa dépendance au gaz russe.
L’Italie importe la grande majorité de son gaz naturel, 45% de celui-ci provenant historiquement de Russie.
Mais Rome se tourne de plus en plus vers l’Algérie, son deuxième plus grand fournisseur, pour réduire cette dépendance. La guerre en Ukraine ayant déclenché des sanctions contre Moscou et fait monter en flèche les prix de l’énergie.
Mario Draghi s’était déjà rendu en Algérie en avril, où il avait conclu un accord visant à augmenter de neuf milliards de mètres cubes les livraisons algériennes à l’Italie sur la période 2023/2024, par le biais du gazoduc Transmed.
Les deux pays prévoient également de signer des accords de renforcement de la coopération judiciaire, industrielle et culturelle, selon le cabinet du Premier Ministre algérien.
L’Algérie est le premier exportateur de gaz d’Afrique et fournit environ 11 % du gaz naturel consommé en Europe.