Toyota et Mitsubishi intéressés par une implantation en Côte d’Ivoire

Lors du sommet Japon-Afrique, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a obtenu d’importants engagements en faveur de son pays. Avec le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, il a évoqué un projet de convention en vue de renforcer les relations de coopération entre les deux pays.

Le chef du gouvernement ivoirien a également rappelé la construction prochaine d’un échangeur au carrefour «Akwaba» dans la commune de Port-Bouët, qui sera financé par le Japon, ainsi que trois autres qui seront construits sur le boulevard Mitterrand, dans la commune de Cocody. Pour rappel, la coopération entre les deux pays a déjà donné naissance à l’échangeur de l’Amitié ivoiro-japonaise, à Treichville.

Une usine d’assemblage à l’étude

Les investissements dans l’industrie, notamment automobile, étaient également au menu. Achi s’est entretenu avec Ichiro Kashitani, CEO de Toyota Tsusho Corporation. Le géant japonais ne cache pas en effet son «intérêt de plus en plus croissant» pour la Côte d’Ivoire, et «la possibilité d’installer une usine d’assemblage en Côte d’Ivoire est à l’étude», nous apprend un communiqué du gouvernement ivoirien.

L’autre géant japonais Mitsubishi est aussi intéressé par la Côte d’Ivoire. Son directeur général Afrique, Tsunehiro Makabe, a, lors de sa rencontre avec le chef de la délégation ivoirienne en Tunisie, exprimé la volonté du groupe de s’appuyer sur la Côte d’Ivoire pour intensifier ses activités notamment dans les chaînes de valeur agricoles en Afrique de l’Ouest.

Appuis financiers exceptionnels 

Achi a, par ailleurs, échangé avec le gouverneur de la Banque japonaise de coopération internationale (JBCI), Nobumiku Hayashi, et le président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Tanaka Akihito. Le premier a exprimé sa volonté de mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire des technologies environnementales japonaises de pointe. Un mémorandum d’entente a d’ailleurs été signé à cet effet.

Enfin, avec le second, le Premier ministre ivoirien a pu obtenir des appuis financiers exceptionnels pour la mise en œuvre du programme du gouvernement pour le développement de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.