Des délégations de partis politiques soudanais et de membres de la société civile, se sont réunies samedi au Caire pour chercher une solution politique à la crise qui sévit au Soudan.
Des représentants d’organisations régionales et internationales ont également participé, appelant à la reprise des pourparlers initiés à Djeddah entre l’armée et les Forces de Soutien Rapide.
Le Secrétaire général du Comité des affaires de l’Ansar, Abdel Mahmoud Abu, a souligné l’urgence de mettre fin immédiatement aux hostilités, de garantir un cessez-le-feu permanent et d’appliquer la Déclaration de Djeddah, tout en la révisant pour s’adapter à l’évolution du conflit.
Le ministre égyptien des Affaires Étrangères, Badr Abdelatty, a plaidé pour l’inclusion de toutes les parties soudanaises dans les efforts de paix, insistant sur la nécessité d’une solution politique authentiquement soudanaise, libre de toute pression extérieure.
Abdalla Hamdok, ancien Premier ministre soudanais et chef de la coalition Taqaddum, a déploré les défis persistants pour réunir les belligérants et engager un processus politique sérieux, malgré les pressions internes et externes.
Depuis avril 2023, le conflit au Soudan a déjà coûté la vie à plus de 14 000 personnes et déplacé près de 10 millions d’autres, provoquant des crises humanitaires graves et des violences ethniques récurrentes.