Les pressions auront eu raison de son obstination. Joe Biden a annoncé dimanche son retrait de la course à la Maison-Blanche après des semaines de spéculations sur ses capacités physiques et mentales, plongeant son camp – et la campagne – dans l’inconnu.
Le démocrate de 81 ans rejoint ainsi le club très restreint des présidents américains sortants ayant jeté l’éponge alors qu’ils briguaient un second mandat. Mais il est le premier à le faire aussi tard dans la campagne. Le seul, aussi, à devoir abandonner en raison d’interrogations sur son acuité mentale.
Les pressions auront eu raison de son obstination. Joe Biden a annoncé dimanche son retrait de la course à la Maison-Blanche après des semaines de spéculations sur ses capacités physiques et mentales, plongeant son camp – et la campagne – dans l’inconnu.
Le démocrate de 81 ans rejoint ainsi le club très restreint des présidents américains sortants ayant jeté l’éponge alors qu’ils briguaient un second mandat. Mais il est le premier à le faire aussi tard dans la campagne. Le seul, aussi, à devoir abandonner en raison d’interrogations sur son acuité mentale.
«Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat», a-t-il annoncé, dans un communiqué, annonçant qu’il s’exprimerait à la nation «plus tard cette semaine».
Le président américain a ensuite rapidement endossé la candidature de Kamala Harris pour prendre sa place comme candidat démocrate dans une autre publication sur X.
Cette annonce choc, même si elle était attendue malgré les dénégations répétées du principal intéressé, bouleverse une campagne aux nombreux rebondissements, au premier rang desquels la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet.
Il faut maintenant trouver un ou une remplaçante à M. Biden, qui était censé être intronisé lors de la convention de son parti, mi-août à Chicago.
Sa vice-présidente Kamala Harris serait un choix naturel, mais pas automatique, pour devenir la candidate des démocrates.
Le dernier mot revient aux délégués du Parti démocrate, 3.900 personnes au profil très varié et pour la plupart complètement inconnues du grand public.
C’est la performance calamiteuse de Joe Biden lors de son débat le 27 juin avec Donald Trump qui a précipité les événements.
Ce jour-là, dès les premières secondes de la joute verbale qu’il avait pourtant lui-même réclamée, c’est un Biden très affaibli qui est apparu devant les écrans de ses partisans consternés.
Avec un chat dans la gorge l’obligeant à toussoter souvent, il s’est plus d’une fois emmêlé les pinceaux, ne parvenant parfois pas à finir ses phrases.