Le président de la République, Macky Sall, a reçu en audience dimanche matin, à Adis-Abeba (Ethiopie), son homologue des Comores, Azali Assoumani, venu profiter de son expérience à la présidence de l’Union africaine.
Samedi matin, le président Sall a passé le flambeau à M. Assoumani, choisi par ses pairs pour diriger l’organisation continentale pour un mandat d’un an.
Le passage de témoin a eu lieu à l’ouverture de la 36e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine.
Au total, trente-cinq chefs d’Etat et quatre chefs de gouvernement participent à ce sommet ouvert samedi dans la capitale éthiopienne qui abrite le siège de l’UA.
Lors de son audience avec son homologue sénégalais, le chef de l’Etat comorien a salué le management de Macky Sall à la tête de l’Union africaine. Il a expliqué que c’est pour cette raison qu’il était venu lui rendre visite, pour « l’écouter » et « recueillir ses conseils ».
Le président Sall y a répondu favorablement, en promettant de l’accompagner et de l’assister dans sa mission, à l’image de ses autres homologues africains.
Il s’est dit « heureux » du choix porté sur les Comores pour diriger l’institution. C’est selon lui la preuve qu’aujourd’hui, les pays africains « sont dans ce qu’on appelle l’équité territoriale ».
Le président Macky Sall a dirigé l’UA de février 2022 à février 2023. Il avait succédé à Felix Antoine Tshisekedi, de la République démocratique du Congo.
A la tête de l’UA, le président Sall a plaidé pour l’adhésion de l’organisation au G20, la réallocation des droits de tirages spéciaux, le déblocage des céréales ukrainiennes et a défendu la neutralité du continent dans le conflit opposant la Russie à l’Ukraine.
Durant son mandat, il s’est aussi appesanti sur la transition énergétique juste et équitable, la bataille pour la souveraineté médicale et alimentaire, la lutte contre les violences faites aux femmes et le financement des infrastructures.