Nigeria : dernière ligne droite avant la présidentielle

À une semaine du scrutin présidentiel au Nigeria, les candidats jettent leurs dernières forces dans la campagne électorale. But de la manœuvre, tenter de rallier les électeurs à leur cause.

Samedi, le porte-étendard du Parti au pouvoir, le l’All Progressives Congress (APC), Bola Tinubu était à Maiduguri, capitale de l’État de Borno, épicentre des exactions de Boko Haram. 

« Vous avez souffert de privations, vous avez souffert d’être sans abri, certaines personnes fabriquent des orphelins, nous, nous allons prendre soin de vous tous », a-t-il rassuré. 

Atiku Abubakar de son côté était à Yola. C’est à bord d’un bus à impérial que le candidat du Parti démocratique des peuples (PDP) a fait son entrée sur la place Mahmud Ribadu dans la capitale de l’État d’Adamawa. L’ex-vice-président brigue pour la sixième fois la magistrature suprême de son pays.

« Atiku (Abubakar, ndlr) est prêt, il a de l’expérience, a fréquenté l’Aso rock pendant 8 ans. Nous pensons que lorsqu’il y retournera le 29 mai, il ne fera que lancer le bal, il est bien préparé, et les habitants de l’Adamawa sont toujours prêts à faire en sorte que leur propre fils, notre propre fils, sorte vainqueur. », explique Bristone Daniel, son supporter. 

Autre rassemblement électoral, celui de Peter Obi 61 ans. Le plus jeune des candidats a rencontré ses partisans à Abuja, la capitale fédérale. Entre chants danses et vuvuzelas. Il est présenté de plus en plus comme une alternative crédible par ses supporters.

Autre rassemblement électoral, celui de Peter Obi 61 ans. Le plus jeune des candidats a rencontré ses partisans à Abuja, la capitale fédérale. Entre chants, danses et vuvuzelas. Il est présenté de plus en plus comme une alternative crédible par ses supporteurs.

« Que ce jour soit marqué par tous les Nigérians, qu’aujourd’hui, le peuple du Nigeria a parlé et parle fort dans toute la Fédération, et nous disons que nous reprenons notre pays. Le pouvoir appartient au peuple, et le peuple a parlé, et il dit que le pouvoir doit revenir à ses propriétaires légitimes, et c’est le peuple, c’est pourquoi je suis ici aujourd’hui. » tempête Maureen Kabrik, femme d’affaires et partisane de Peter Obi.  

Le 25 février, environ 90 millions de Nigérians sont attendus aux urnes pour désigner le successeur de Muhammadu Buhari. L’actuel chef de l’État se retire au terme des deux mandats autorisés par la constitution de son pays.

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