Le constructeur aéronautique et aérospatial américain Boeing a annoncé une perte ajustée lors du deuxième trimestre en raison notamment de charges liées à son unité de défense et d’espace en difficulté.
Cette perte, de base de 37 cents par action au cours du trimestre clos en juin contre un bénéfice de 40 cents par action un an plus tôt, intervient alors que l’opérateur US fait face aux répercussions liées aux contraintes de main-d’œuvre et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.
Toutefois, Boeing reste en bonne voie pour générer un flux de trésorerie disponible cette année et se trouve dans les « dernières étapes » de la préparation du redémarrage des livraisons du 787 Dreamliner, a indiqué le directeur général de la compagnie américaine Dave Calhoun dans une lettre aux employés.
Par ailleurs, Boeing avait annoncé, début juillet, la livraison de 51 avions en juin, ce qui porte son total pour le premier semestre à 216 jets, soit une augmentation de 38 % par rapport à la même période l’année dernière.
Les livraisons de juin ont dépassé le seuil des 50 pour la première fois depuis mars 2019 et comprenaient 43 Boeing 737 MAX, qui se remet d’une crise de sécurité de près de deux ans.
Ces livraisons portent sur six cargos commerciaux à large fuselage mais, pour le 12e mois consécutif, aucun 787 Dreamliners. Les livraisons de cet avion long-courrier ont été interrompues pendant un an, Boeing et les organismes de réglementation s’attaquant aux problèmes de production.