Samedi, l’Alliance Démocratique (DA), principal parti d’opposition en Afrique du Sud, a lancé avec force sa campagne électorale à Pretoria.
Devant des milliers de partisans réunis sur les pelouses des Union Buildings, siège du gouvernement, le chef du parti, John Steenhuisen, a présenté un ambitieux plan en sept points visant à « sauver » le pays.
Dans son discours, Steenhuisen a souligné l’engagement de la DA à créer deux millions d’emplois, à réduire les taux de criminalité et à mettre fin aux coupures de courant qui paralysent le pays. Ce plan, détaillé et ambitieux, vise à apporter des solutions concrètes aux défis majeurs auxquels est confrontée l’Afrique du Sud.
Le choix du lieu pour le lancement de la campagne n’a pas été anodin. En se réunissant devant les Union Buildings, symbole du pouvoir gouvernemental, la DA envoie un message fort au Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir depuis des décennies. C’est un signal clair d’intention : la DA aspire à diriger le pays et à apporter le changement tant attendu par le peuple sud-africain.
Steenhuisen a également mis l’accent sur la lutte contre la corruption, affirmant que voter pour la DA équivaut à voter contre la corruption qui gangrène le parti au pouvoir.
L’événement s’est conclu dans une ambiance festive, avec des confettis remplissant l’air tandis que les dirigeants du parti rejoignaient Steenhuisen sur scène, célébrant avec leurs partisans dans une atmosphère d’optimisme et de détermination.
Pendant ce temps, le président de l’ANC, Cyril Ramaphosa, n’a pas encore annoncé de date pour les élections nationales, mais la DA semble déterminée à faire entendre sa voix et à mobiliser les électeurs pour le changement.