US Secretary of State Antony Blinken waves as he boards his plane at Andrews Air Force Base in Maryland, January 21, 2024. US Secretary of State Antony Blinken opens a week-long tour of Africa's west coast as he seeks to bolster US-friendly democracies as security deteriorates in the Sahel. (Photo by ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / POOL / AFP)

Antony Blinken cloture sa tournée africaine en Angola

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken achève jeudi en Angola une tournée africaine visant à maintenir l’influence de Washington sur un continent où la Chine et la Russie sont de plus en plus présents.

Après le Nigeria, géant démographique et première économie d’Afrique, il est arrivé mercredi soir à Luanda, la capitale de cette ancienne colonie portugaise et important producteur pétrolier.

Il doit rencontrer jeudi matin le président Joao Lourenço, qui a rencontré Joe Biden à la Maison blanche il y a deux mois, avant de quitter dans l’après-midi ce pays d’Afrique australe.

Les deux pays se sont rapprochés ces dernières années. Le président Biden avait salué en novembre un partenariat «plus important que jamais», après avoir reçu son homologue.

Les États-Unis ont en particulier investi dans le «couloir Lobito», un grand projet d’infrastructures reliant la République démocratique du Congo et la Zambie via le port de Lobito en Angola.

Le récent retrait de l’Angola de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), sur fond de désaccord sur les quotas de production pétrolière, devrait également être évoqué, tout comme les efforts de l’Angola pour mettre fin au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo.

Avant l’Angola, Antony Blinken s’était rendu au Cap-Vert, en Côte d’Ivoire et au Nigeria.

La visite de M. Blinken intervient dans le sillage de celle du ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi qui s’est rendu en Côte d’Ivoire, dernière étape d’une tournée africaine qui l’a mené en Egypte, en Tunisie et au Togo.

Washington considère Pékin comme son principal rival stratégique et se présente comme un meilleur partenaire pour l’Afrique que la Chine, qui finance de grands projets d’infrastructures à coups de prêts.

Mais la dernière visite d’un président américain en Afrique remonte à 2015, quand Barack Obama s’était rendu au Kenya et en Ethiopie.

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