Depuis 2002, le Maroc a pu avorter 215 cellules terroristes visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, c’est ce qu’a dévoilé le ministère de l’Intérieur. Il a également déclaré que « grâce aux frappes préventives, les autorités compétentes ont pu contribuer à l’échec d’un groupe de projets criminels et d’opérations terroristes ».
Le ministère a expliqué dans son rapport annuel sur les réalisations de 2023, que « les autorités compétentes ont réussi à démanteler de nombreuses cellules, avant de mettre en œuvre leurs plans terroristes. Depuis 2002, plus de 500 projets terroristes visant le Royaume ont été avortés, et les autorités compétentes ont également pu démanteler 215 cellules terroristes».
Le ministère a réitéré que « depuis le début de 2023, 6 cellules terroristes ont été démantelées, entraînant l’arrestation de 21 personnes dans le cadre d’opérations sécuritaires qualitatives distinctes et simultanées, qui ont inclus les villes de Chtouka Ait Baha, Souk Elarbaa Du Gharb, Tétouan, Larache, Tanger, Nador et Inzegane-Ait Melloul », ajoutant que « des projets de sabotage visant des organismes nationaux sensibles ont été également impliqués ».
Le rapport indique que les détenus envisageaient de cibler « des éléments et des institutions de sécurité dans le cadre d’opérations de « terrorisme individuel ».
Ces projets terroristes ont été bien fondés à travers l’implication effective des individus dans la préparation matérielle de ces plans en surveillant et en identifiant des cibles et leur insistance à mener à bien ces opérations. Ils ont aussi creusé pour obtenir des informations sur la manière de fabriquer des explosifs. En dépit de ces préparatifs bien « étudiés« , le Maroc a réussi à anéantir toute tentative terroriste.
Concernant la traque des terroristes dans les rangs des organisations dans les foyers de tension, et le retour des membres de leurs familles regroupés dans des camps en Syrie et en Irak, le ministère a indiqué que cette question constitue les défis les plus importants auxquels le Royaume est confronté.
Le ministère a expliqué que ces combattants terroristes cherchent à s’infiltrer dans leurs pays d’origine afin de mener des opérations visant à cibler la stabilité et perturber l’activité économique, ainsi que de créer des cellules dormantes pouvant assurer la poursuite des activités de ces organisations terroristes.
Le rapport a révélé avoir traité un ensemble de demandes présentées par des citoyens marocains à travers les représentations du Royaume dans certains pays européens pour obtenir un permis d’entrée au Maroc, après leur implication dans des affaires pénales liées au terrorisme.
Concernant l’expulsion des femmes et des enfants des foyers de tension en Irak et en Syrie, le rapport indique que les autorités compétentes étudient les demandes des familles des jihadistes en coordination avec les secteurs concernés.