Les élections générales, dans moins de trois semaines, prévoient une présidentielle, des législatives et des municipales. Trois scrutins auxquels se préparent tous les états majors politiques dont celui du parti démocratique gabonais (PDG) et ses alliés.
Depuis plus d’une semaine, la grande famille de la majorité présidentielle est mobilisée pour assurer un troisième mandat à Ali Bongo Ondimba. La véritable bataille se jouera dans la province de l’Estuaire et son chef-lieu, Libreville qui abrite plus de la moitié des 800.000 électeurs que comptent le pays. Le tour unique de ces échéances oblige le parti au pouvoir à galvaniser ses troupes et différents soutiens pour garantir une bonne moisson de voix au profit du chef de l’Etat sortant.
«En ce qui concerne l’élection présidentielle, l’enjeu majeur pour tous les camarades est d’assurer la réélection de notre candidat afin de lui permettre de poursuivre son programme de développement du pays. Vous comprenez donc que l’élection présidentielle est, entre autres, une élection pour laquelle chaque camarade doit s’investir avec engagement, avec détermination, avec méthode», a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda, cheffe de la majorité Républicaine pour l’Emergence, devant plusieurs soutiens du candidat Ali Bongo.
À moins de trois semaines des élections, le personnel politique cherche à se positionner pour peser sur le vote communautaire– ou ethnique– et évalue la proportion de l’électorat prête à se mobiliser pour ou contre son camp.
Face à Ali Bongo Ondimba, 17 autres candidats lorgnent les voix des électeurs pour la présidentielle du 26 août. Le Gabon est revenu sur le mode du scrutin à un tour. Selon les analystes politiques, il a l’avantage de dégager une majorité claire en évitant les marchandages.