En dépit des inquiétudes manifestées par les associations écologistes, le président kényan William Ruto a annoncé, dimanche 2 juillet, la levée de l’interdiction sur l’exploitation forestière, qui datait de près de six ans.
William Ruto a affirmé que cette décision, « attendue de longue date », visait à créer des emplois et à développer les secteurs de l’économie qui dépendent des produits forestiers.
Selon les statistiques du gouvernement, L’exploitation forestière a contribué en 2022 à 1,6% du PIB du Kenya, où les forêts recouvraient 8,8% du territoire.
Cette décision vient après l’annonce d’une hausse des taxes sur le carburant mais également après la hausse polémique des salaires de plusieurs hauts fonctionnaires dont le président de la République mais surtout à quelques mois de African Climate Action Summit, en septembre.
William Ruto, qui s’est positionné à l’avant-garde des efforts africains pour lutter contre le changement climatique, a assuré que le gouvernement maintenait son objectif de planter 15 milliards d’arbres au cours des 10 prochaines années.
Greenpeace Afrique avertit, toutefois contre les conséquences environnementales catastrophiques de cette levée.