Le Maroc célèbre le 47e anniversaire de la Marche Verte

Le peuple marocain célèbre, ce dimanche, le 47e anniversaire de la Marche Verte, une étape phare dans le processus du parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume. Cette épopée glorieuse est la parfaite illustration de la forte cohésion entre le Trône et le peuple et de l’unanimité autour des constantes et des valeurs sacrées de la nation marocaine. Le 47e anniversaire de la Marche Verte est ainsi l’occasion de se remémorer avec fierté comment plus de 350.000 volontaires civils, venant des quatre coins du pays, ont convergé de manière organisée et pacifique, vers le sud du Royaume, traversant les frontières chimériques et hissant fièrement le drapeau national dans le ciel de ce territoire qui a toujours fait partie intégrante du Royaume du Maroc.

Cette marée humaine a répondu de manière spontanée à l’appel lancé le 16 octobre 1975 par Feu S.M. Hassan II, pour la récupération de ses provinces sahariennes à la suite de l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye confirmant l’existence de liens juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies. L’avis de la CIJ, qui a démontré que le Sahara n’a jamais été «terra nullius» et qu’il y a toujours eu des «liens juridiques d’allégeance» entre ce territoire et le Royaume du Maroc, représentait une reconnaissance de la légitimité des revendications du Maroc pour le recouvrement de ses territoires spoliés et a servi d’élément déclencheur pour cette marche qui a abouti à la libération des provinces du Sud.

«Le monde entier a reconnu que le Sahara était en notre possession depuis très longtemps, le monde entier a reconnu qu’il existait des liens entre le Maroc et le Sahara qui n’ont été altérés que par le colonisateur», avait indiqué le regretté Souverain, soulignant qu’«il ne nous reste donc qu’à entreprendre une marche pacifique du Nord au Sud pour nous rendre au Sahara et renouer avec nos frères».

Trois semaines de préparatifs 

Après trois semaines de laborieuses de préparatifs, la Marche Verte fut lancée le 6 novembre 1975 dans un mouvement d’exaltation et de symbiose populaires. Armés de leur foi en Dieu et en la justesse de leur cause, les 350.000 participants, dont 10% de femmes, ont répondu à l’Appel Royal. Ils ont entamé cette longue marche pacifique en brandissant le Saint Coran et le drapeau national.

Inscrite en lettres d’or dans l’Histoire du Maroc, cette épopée inédite a permis ainsi la libération du Sahara marocain du joug colonial et le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume. Et c’est la raison pour laquelle sa commémoration restera toujours un motif de fierté et une source d’inspiration pour la poursuite de l’édification d’un Maroc uni, moderne et solidaire. Sa dimension politique et historique a marqué les esprits, tant par son caractère inédit que par l’ingéniosité de son initiateur, Feu S.M. Hassan II. Ce Roi unificateur qui a réussi de manière pacifique à faire hisser le drapeau national dans le ciel de Laâyoune, annonçant ainsi la fin de la présence coloniale dans le Sahara marocain.

Aujourd’hui, près de cinq décennies après cet événement mémorable, le Maroc poursuit la marche du progrès dans ses provinces du Sud récupérées pacifiquement. Les provinces sahariennes du Royaume connaissent sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI un élan de développement sans précédent. Le programme de développement des provinces du Sud, lancé en 2015, a impulsé une dynamique de croissance tous azimuts, stimulant ainsi l’investissement et le développement humain. Ce programme ambitieux, portant sur des contrats-programmes pour la réalisation de plus de 700 projets, a bénéficié initialement d’une enveloppe globale de 77 milliards de DH, portée par la suite à 85 milliards de DH.

Laâyoune, une ville moderne et ouverte 

Bénéficiant pleinement de cet élan de développement, la ville de Laâyoune, la plus grande ville des provinces du Sud et capitale du Sahara marocain, s’est transformée en cité moderne qui n’a rien à envier aux autres villes du Royaume en termes d’infrastructures. Routes, eau et électricité, sport et santé, les chantiers ouverts pour améliorer le quotidien des habitants sont aussi nombreux qu’impressionnant.

Dans le secteur de la santé, les travaux du Centre hospitalier universitaire (CHU) sont en cours pour un investissement de 1,2 milliard de DH. L’objectif étant de doter la ville d’une infrastructure hospitalière répondant aux besoins grandissant des populations. Cette infrastructure moderne recevra également les patients des deux autres régions du Sud, à savoir Guelmim-Oued Noun et DakhlaOued Eddahab. Le nouveau centre est renforcé par la création de la Faculté de médecine et de pharmacie qui a déjà ouvert ses portes. Un intérêt particulier a été accordé à la formation.

Avec une vision plaçant l’Homme au cœur du développement, Laâyoune consacre des moyens importants au renforcement de l’offre en formation. Comptant actuellement une panoplie de centres et d’instituts de formation dans tous les métiers et les filières, la capitale du Sahara marocain a renforcé son infrastructure avec une Cité des métiers et des compétences (CMC), l’une des premières à voir le jour au Maroc. 

Le Port Dakhla Atlantique et la voie express Tiznit-Dakhla 

Le Port Dakhla Atlantique est un des projets les plus emblématiques de la dynamique de développement des provinces du Sud. Située à 40 km au nord de la ville et adossé à une zone industrialo-logistique de 1.650 hectares destinée à offrir des services industriels et logistiques de qualité, cette infrastructure est un projet qui incarne l’engagement du Maroc en faveur de l’Afrique et son adhésion aux efforts visant la consolidation des liens de coopération et de partenariat avec ses frères dans le continent. Cette infrastructure portuaire de taille permettra également de soutenir le développement économique, social et industriel des provinces du Sud, en particulier dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, dans tous les secteurs productifs, en particulier la pêche maritime, étant donné que la perle du Sud recèle des ressources halieutiques abondantes et diversifiées, représentant 65% du potentiel national exploitable.

Autre projet titanesque, la voie express Tiznit-Dakhla est un des symboles de la dynamique infrastructurelle que connaît le Sud marocain. Ce méga projet de près de 10 milliards de DH a dépassé un taux de réalisation de 85%. Le développement de cet axe routier, qui constituera un levier important pour l’investissement, impactera positivement et directement une population de plus de 2,2 millions d’habitants, répartie sur 10 provinces et contribuera au développement socioéconomique de quatre régions du Royaume, à savoir Souss-Massa, Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab. Dans le prolongement de l’esprit de la Marche Verte, la marche du progrès dans les provinces du sud du Royaume avance à un rythme soutenu. L’objectif est de faire de cette partie du pays un véritable trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine.

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