Par secteur, les prévisions de croissance sont de 16% pour les télécommunications et de 45% pour les secteurs du tourisme, de la construction et de l’industrie, a affirmé dimanche la ministre égyptienne de la planification et du développement économique, Hala Al Saïd, en marge des réunions annuelles pour l’examen du plan de développement socio-économique pour 2024.
L’Institut de la finance internationale avait revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’économie égyptienne à moins de 4% l’année prochaine, en raison de l’inflation croissante, du manque de devises étrangères, des goulots d’étranglement dans l’approvisionnement et de la guerre à Gaza, expliquant que ces facteurs vont entraîner une faible consommation du secteur privé et une baisse des exportations.
Dans un récent rapport, l’Institut a souligné que l’Égypte connaitra un déficit de financement de 7 milliards de dollars au cours de cet exercice, qui sera comblé en grande partie par les investissements directs étrangers.