Plus de 2000 personnes ont été enterrées vivantes par le glissement de terrain de vendredi en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Luseta Laso Mana, directrice par intérim du Centre national des catastrophes de la nation insulaire du Pacifique Sud a officiellement demandé l’aide internationale après avoir annoncé un bilan qui a triplé l’estimation des Nations Unies.
Elle fait également état de « destructions majeures » dans le village de Yambali, dans la province d’Enga, dans une lettre adressée au coordinateur résident de l’ONU.
Le glissement de terrain est survenu dans l’intérieur montagneux de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les restes de six personnes seulement ont été retrouvés jusqu’à présent.
Il est difficile de déterminer l’ampleur de la catastrophe en raison des conditions difficiles sur le terrain, notamment l’éloignement du village, l’absence de télécommunications et les guerres tribales qui sévissent dans la province ce qui signifie que les travailleurs humanitaires internationaux et les convois d’aide doivent être escortés par des militaires.
Le glissement de terrain a également enseveli un tronçon de 200 mètres de l’autoroute principale de la province sous des débris d’une profondeur de 6 à 8 mètres, ce qui constitue un obstacle majeur pour les travailleurs humanitaires.
Du matériel de terrassement utilisé par l’armée de Papouasie-Nouvelle-Guinée a été transporté sur les lieux de la catastrophe, à 400 kilomètres de la ville de Lae, sur la côte est.
Les villageois traumatisés sont divisés sur la question de savoir s’il faut autoriser les engins lourds à déterrer et éventuellement à endommager davantage les corps de leurs proches enterrés, ont indiqué des responsables.
La directrice par intérim du Centre national des catastrophes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a déclaré que le glissement de terrain aurait un impact économique majeur sur l’ensemble du pays.