Une force régionale pour tenter de mettre fin à l’instabilité à l’Est de la République démocratique du Congo, l’idée a été émise par le président kényan. Vendredi, Kinshasa a posé sa principale condition à son : l’absence des soldats rwandais de ses effectifs.
Pas une surprise, Kigali entant accusé par les autorités congolaises de soutenir les rebelles du M23 qui ont pris lundi le contrôle de la localité de Bunagana à la frontière avec l’Ouganda.
Face à ce qu’elles considèrent comme l’invasion de leur territoire par le Rwanda, les autorités congolaises sollicitent l’aide de Londres. Le président congolais a appelé le Premier ministre britannique, à l’approche du sommet du Commonwealth à Kigali,à « condamner cette invasion » et faire pression sur le président rwandais Paul Kagamé pour qu’il « rappelle ses troupes qui ont envahi l’est du Congo ».
Une partie du territoire qui serait victime de ses richesses. « La sécurité continue à se détériorer dans l’Est, fondamentalement parce que le Rwanda essaie d’occuper notre pays, riche en or, coltan et cobalt, pour son propre profit. C’est une guerre économique pour le contrôle des ressources, menée par des gangs terroristes du Rwanda », a estimé le président de RDC, dans un communiqué.