Sahara: le polisario menace de s’attaquer aux villes de Dakhla et Laâyoune

Le polisario a annoncé ouvertement qu’il compte attaquer le Sahara dans les villes de Dakhla et Laâyoune dans des opérations commando. 

La décision de retourner à la lutte armée « n’exclut aucune région d’une autre », a déclaré Mohamed Luali Akeik, qui se qualifie de chef d’état-major général de l’Armée de libération sahraouie.

« Tous les territoires sahraouis sont une cible légitime pour les combattants de l’armée sahraouie », a-t-il souligné en manifestant sa volonté d’attaquer militairement le Sahara, dans une énième provocation dirigée vers le Maroc.

Parmi les villes qu’il cible figurent Laâyoune, Dakhla, Smara, et Boujdour indique-t-il en cherchant l’affrontement armé avec le Maroc. Le polisario avait annoncé fin 2021 sortir du cessez-le-feu instauré en 1991.

Les membres du polisario qui obéissent au commandement militaire algérien veulent poursuivre le conflit autour du Sahara. Leur but n’a jamais été d’offrir aux populations sahraouies une meilleure qualité de vie ou des droits civiques et humains, en témoigne la situation déplorable des Sahraouis vivant dans les camps de Tindouf.

Leur condition de vie désastreuse dans ces camps dure depuis près de 50 ans et elle n’a pas changé depuis le début et cela malgré des milliers d’euros et de dollars d’aides humanitaires envoyées par plusieurs pays européens et même par l’Union européenne elle-même.

Ces aides détournées par les membres de la milice du polisario et des autorités algériennes qui les reçoivent en tant que pays hôte, sont utilisées pour financer l’achat d’armes et le train de vie fastueux des leaders du mouvement séparatiste ainsi que les membres de leur famille qui détiennent tous des résidences secondaires dans des pays comme l’Espagne ou en Amérique du Sud.

Selon le chef de la milice, les opérations préparées par les séparatistes seront également internes, affirmant qu’il existe des Sahraouis imprégnés de leur doctrine au Sahara marocain qui seraient prêts à mener des opérations commando depuis le Sahara contre des cibles marocaines.

Démontrant une nouvelle fois la dépendance à l’Algérie et l’imprégnation du polisario des modes opératoires du pays qui leur a permis de s’organiser en milice sur son territoire pour terroriser le Maroc, le représentant sahraoui a fait l’éloge de la révolution algérienne comme le font les généraux algériens qui continuent de ressasser un passé révolu et une guerre à laquelle ils n’ont pas participé.

Il la décrit ainsi comme « une expérience historique distincte et unique qui a été un exemple à suivre pour de nombreux peuples pour libérer leur pays » ajoutant que « la révolution algérienne est présente dans l’esprit des combattants sahraouis et du côté des peuples en quête de libération ».

Ce dernier a également expliqué que le polisario ne voulait pas de solution au conflit, attaquant la France « qui continue de manipuler la sécurité de la région et c’est celle qui résiste aux initiatives des émissaires de l’ONU, mettant comme un obstacle à toute solution autre que la proposition d’autonomie ».

Sauf que la création d’un Etat dans les provinces du sud du Maroc, comme le veulent les séparatistes, n’a jamais été à l’ordre du jour, et cela, depuis 1975. Il toujours été question d’écouter les demandes et les attentes d’une petite partie de Sahraouis dissidents et de faire en sorte que toute le peuple sahraouis puisse s’autodéterminer.

Ainsi, à ce jour, après épuisement de toutes les solutions envisageables, seule une a rempli toutes les cases demandées par le Conseil de sécurité de l’ONU et il s’agit d’une proposition marocaine d’autonomie, proposée en 2007. Cette initiative est celle que la communauté internationale considère comme la meilleure solution pour mettre fin à ce faux conflit créé par l’Algérie au lendemain de son indépendance.

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