Au Soudan, 125 prisonniers politiques anti putsch ont été relaxés.
Ces libérations font suite à la levée de l’état d’urgence ce dimanche.
Les détenus étaient incarcérés dans des prisons dans la capitale Khartoum, ainsi qu’à Port Soudan et à Rabak, dans le sud-est du pays.
Ils sont pour la plupart des dirigeants des comités de résistance, fers de lance des manifestations régulières contre le coup d’état militaire du 25 octobre dernier.
Ces manifestations, qui durent depuis sept mois, requièrent le départ des militaires du pouvoir et le retour à un gouvernement civil, le coup d’état ayant mis fin à un accord de partage du pouvoir entre militaires et civils.
Les récentes mesures annoncées par le général Burhan devraient ouvrir la voie à des pourparlers en tête-à-tête entre la junte et les groupes civils.
Jusqu’à ce jour les négociations intrasoudanaises indirectes menées par les Nations Unies ont été entravées par le boycotte de l’Association des professionnels soudanais, coalition d’activistes qui a joué un rôle central dans l’éviction du dirigeant El-Béchir en 2019.