La perspective d’un retour au calme au Tigré par la négociation a été évoquée lundi par la présidente éthiopienne devant les deux chambres du parlement alors qu’elle présentait le projet de budget du pays. La région est en proie à la violence depuis novembre 2020.
Les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles du TPLF dans la région ont repris fin août mettant fin à une trêve de 5 mois.
« Le gouvernement a déclaré clairement qu’il gardera toujours la porte ouverte pour la paix. Nous continuons à demander instamment des négociations sans aucune condition. Nous croyons que toute forme de différends peut être résolue par des discussions. », a déclaré Sahle-work Zewde, Présidente de l’Ethiopie.
Deux ans après le déclenchement des hostilités, le conflit au Tigré semble s’enliser alors que les régions d’Amhara et d’Afar sont aussi touchées par la violence. Des dizaines de milliers de personnes auraient été tuées depuis le début du conflit.
« Cette année, nous devons déployer tous nos efforts pour que la guerre qui a endeuillé notre nation se termine dans la paix. », a promis la présidente éthiopienne.
Une solution pacifique, l’Union africaine s’active pour faire aboutir cette option. Les pourparlers entre le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré sous l’égide de l’UA devaient commencer le 8 octobre en Afrique du Sud. Mais ils ont été reportés en raison des contraintes logistiques et sécuritaires.