Ce week-end, la capitale sénégalaise a vibré au rythme des musiques traditionnelles du carnaval de Dakar.
Initié en 2019, le carnaval de Dakar qui coïncide avec le début de la haute saison touristique du Sénégal prône la diversité culturelle de la Téranga.
« Si nous perpétuons ce festival, la promotion de la culture sénégalaise sera assurée. Ce n’est pas facile de réunir autant d’ethnies , sans aucune animosité. Les organisateurs laissent le temps à chaque groupe de montrer le contenu de la culture qu’il représente » a déclaré Elimane Mbaye, participant au carnaval de Dakar.
Le carnaval se déroule sur trois jours, durant lesquelles tout acteur artisanal, traditionnel et même contemporain a la possibilité de s’exprimer devant un public national et international.
Pour Abdoulaye Dione, membre de l’organisation du carnaval « Il y a beaucoup d’ethnies au Sénégal et chaque ethnie avec sa façon de communiquer et sa façon de montrer sa culture. Donc le carnaval de Dakar a eu l’idée de rassembler toutes les ethnies du Sénégal à Dakar, qui est une métropole. Tout le monde sait que Dakar regroupe tout le monde, donc c’est une raison pour laquelle on le fait ici.«
« Cette année-ci, on a des Cap-verdiens qui sont juste à côté de nous, on a des Nigériens, on a la Gambie, on a beaucoup de gens qui sont venus intégrer notre carnaval et pour montrer aussi leur culture. Je ne vais plus même dire que nous faisons la promotion de la culture sénégalaise mais plutôt de l’Afrique » a-t-il ajouté.
Un événement festif et familial certes, mais pas seulement. En effet, le festival permet également d’aborder en parallèle, à travers des conférences, des aspects structurants les questions d’ancrage et de progrès intiment liés au développement.
Pour sa troisième édition, le carnaval de Dakar a mis la culture haal pulaar à l’honneur.
« Ce carnaval ça reflète ça aujourd’hui, la culture du Sénégal et le mélange. Je parle avec beaucoup d’émotion en tant que Sénégalaise, on est très contents de voir tout ce mélange. On appelle tout le monde à venir davantage, on aimerait que ça soit comme le grand carnaval de Rio, du Brésil » espère Dabel Ndiaye, venue assister aux festivités.