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Il reste impérieux, de penser à nos jeunes frères et enfants à qui nous devons donner le bon exemple afin qu’ils puissent, aisément, emprunter les valeureux sentiers du Jub Jubbal Jubunti. Dans cette éducation politique et sociale qui nous incombe tous, il ne saurait y avoir de place pour aucune sorte de contre-valeur.
Mon engagement, qui a permis d’affronter les chaleurs accablantes des après-midi dakaroises, respirant lacrymogènes et versant sueur, à coups de pas de guerriers, frôlant la mort et assistant devant l’impuissance, la mort de patriotes sur les champs de bataille, pour dire plus jamais l’injustice.
En retour, nous assistons à des nominations qui frôlent parfois le népotisme; c’est le cas de la ministre Yacine Fall et de sa fille, des 2 frères et le reste j’en passe.
N’est ce pas Aminata Toure qui disait ceci : « Benno ne tient pas le carnet de rendez-vous de Sweet Beauté? »
Non! Non! Presi, vous devez corriger ces impairs avant qu’il ne soit trop tard
Le phénomène de la transhumance est et reste une forme de corruption morale, qui détourne le sens même de notre engagement politique.
Comment peut-on croire en l’intégrité d’un élu qui change de camp comme on change de chemise ?
Comment demander à nos jeunes de s’engager dans un système où la loyauté semble être la dernière des vertus?
Le parti PASTEF, en tant qu’entité politique, s’est construit sur la base de valeurs solides : intégrité, exigence et transparence. Nos militants de la première heure méritent respect et gratitude pour leur engagement sans faille et leur persévérance. Par conséquent, ils méritent un meilleur traitement et ne doivent donc être relégués au second plan au profit de ceux qui n’ont pas hésité à trahir leurs propres convictions pour des intérêts personnels.
La véritable force d’une Nation réside dans la constance de ses hommes et de ses femmes. Au-delà de l’élection, il est essentiel que des personnes compétentes, vertueuses et dévouées soient promues en lieu et place de prédateurs politiques.
À tous les Sénégalais, nous rappelons que notre combat reste et demeure celui de la justice, de la transparence et du respect des engagements pris et de la loyauté. Le premier combat pour la conquête du pouvoir a été dur, mais nous devons tous, nous concentrer sur le second qui nous permettra de gagner la guerre; cette guerre est celle de la lutte contre la corruption, contre le népotisme, contre la promotion de l’incompétence et de l’ignorance afin que le Senegal puisse enfin prospèrer, sous l’impulsion du President Faye et de notre leader politique Ousmane Sonko.
La transhumance politique n’est qu’une trahison de plus envers les citoyens, et il est de notre devoir de dénoncer ces pratiques malsaines.
Par Moussa Diagne
Militant PASTEF
