Abdelaziz Bouteflika a mis fin à des mois de spéculation en annonçant, dimanche, qu’il briguerait un cinquième mandat en avril, malgré des problèmes de santé l’ayant considérablement affaibli.
Systématiquement réélu au 1er tour avec plus de 80% des voix, le chef de l’Etat, 81 ans et au pouvoir depuis deux décennies, a annoncé sa candidature à la présidentielle du 18 avril dans un « message à la Nation » diffusé par l’agence officielle APS.
A moins d’un mois de la clôture officielle des candidatures, le 3 mars à minuit, l’annonce met un terme aux spéculations, entretenues par le silence du président sur ses intentions, malgré les appels insistants de son camp depuis près d’un an à ce qu’il se représente.
Cette candidature semblait toutefois acquise depuis une semaine, la coalition des quatre partis qui le soutiennent l’ayant désigné le 2 février comme leur candidat.
Samedi, son parti, le Front de libération nationale (FLN), membre de la coalition, avait en outre organisé un grand rassemblement de soutien.
Dans son message, M. Bouteflika devance les critiques sur son état de santé en indiquant « Bien sûr, je n’ai plus les mêmes forces physiques qu’avant, chose que je n’ai jamais occultée à notre peuple, mais la volonté inébranlable de servir la Patrie ne m’a jamais quitté et elle me permet de transcender les contraintes liées aux ennuis de santé auxquels chacun peut être un jour confronté ».
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