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Les prochaines Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, prévues en mai prochain à Nairobi au Kenya, aborderont des problématiques et des enjeux de taille pour l’Afrique. Ainsi, le manque de financement climatique pour les priorités africaines et le coût élevé du capital pour investir dans des infrastructures durables pour une croissance verte et une transition énergétique juste devraient faire l’objet des discussions et des débats qui agrémenteront ces assemblées.
Quelque 3.000 participants sont attendus à cet événement continental qui permet à l’institution de faire le point avec ses actionnaires sur les progrès accomplis au cours de l’année écoulée.
La 59e assemblée annuelle du conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) et la 50e assemblée annuelle du conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement se tiendront du 27 au 31 mai prochain à Nairobi, au Kenya. Le thème central des assemblées de cette année est «La transformation de l’Afrique, le groupe de la Banque africaine de développement et la réforme de l’architecture financière mondiale». Les assemblées annuelles comprendront des sessions sur invitation uniquement pour les États membres, des réunions bilatérales à huis clos, ainsi que des événements ouverts à tous les participants, y compris les représentants des médias.
«Elles constituent un forum où les gouverneurs de la Banque peuvent partager leurs expériences en matière de gestion du fardeau croissant de la dette publique, qui a augmenté à la suite des chocs économiques mondiaux de ces dernières années», explique la Banque panafricaine. Le manque de financement climatique pour les priorités africaines et le coût élevé du capital pour investir dans des infrastructures durables pour une croissance verte et une transition énergétique juste devraient également figurer parmi les priorités de l’ordre du jour.
Les assemblées constituent également une plateforme de réflexion sur l’engagement du groupe de la Banque quant à l’accomplissement de sa mission de développement du continent africain et d’amélioration du cadre de vie de ses populations. Elles comprennent des réunions statutaires de ses gouverneurs (ministres des Finances ou gouverneurs des Banques centrales représentant les pays membres) et des événements de partage des connaissances.
Parmi les participants figurent des représentants d’agences de développement bilatérales et multilatérales et d’organisations non gouvernementales, de la société civile et du secteur privé, ainsi que d’éminents universitaires. Quelque 3.000 participants sont attendus à cet événement continental qui permet à l’institution de faire le point avec ses actionnaires sur les progrès accomplis au cours de l’année écoulée.
