La Banque africaine de développement (BAD) est en train de choisir son prochain président pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina, dont le second mandat se termine en septembre 2025. L’élection se déroule cette semaine à Abidjan, en Côte d’Ivoire, avec cinq candidats en lice :
- Amadou Hott (Sénégal) : Ancien ministre sénégalais de l’Économie et actuel envoyé spécial de la BAD pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique, il bénéficie du soutien de l’actuel président de la BAD, Akinwumi Adesina, et de son réseau international.
- Abbas Mahamat Tolli (Tchad) : Ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), il est soutenu par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
- Dr. Samuel Munzele Maimbo (Zambie) : Vice-président à la Banque mondiale, il est le candidat officiel de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) et possède une vaste expérience en finance et en développement.
- Sidi Ould Tah (Mauritanie) : Ancien directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), il a quitté son poste en avril 2025 pour se consacrer à sa candidature, soutenue par des fonds souverains arabes.
- Albert Zeufack (Cameroun) : Directeur des opérations de la Banque mondiale pour plusieurs pays, sa candidature est soutenue par le Cameroun, bien que son pays ait tardé à officialiser son appui.
L’élection nécessite une majorité de 50,01 % des voix des 54 pays africains membres de la BAD, suivie d’une approbation par les 81 membres au total. Les résultats devraient être annoncés ce jeudi.