La situation en Guinée met en évidence les tensions croissantes entre la junte militaire au pouvoir et les forces politiques ainsi que la société civile.
La prolongation de la transition, bien qu’inévitable selon les autorités, exacerbe les frustrations liées à l’absence de calendrier électoral clair et à l’absence de progrès vers un retour à un régime civil.L’accord initial avec la CEDEAO, prévoyant une fin de transition ce 31 décembre 2024, semble aujourd’hui compromis.
Les forces vives, qui regroupent les acteurs politiques, syndicaux et associatifs, demandent un dialogue national inclusif pour établir un comité mixte chargé de préparer des élections transparentes et crédibles.
Ce dialogue est perçu comme un mécanisme clé pour restaurer la confiance et éviter une crise majeure.L’échéance du 6 janvier, marquée par des menaces de manifestations, pourrait intensifier la pression sur le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).
Si les autorités ne prennent pas rapidement des mesures pour répondre à ces revendications, le pays risque de sombrer dans une nouvelle vague de protestations, voire d’instabilité politique.La communauté internationale, notamment la CEDEAO, devra jouer un rôle déterminant pour favoriser une médiation et s’assurer que les engagements pris en matière de transition démocratique soient respectés.
AfroActu.com L'information à la source et en temps réel !
