La Côte d’Ivoire perd 7% de son Produit intérieur brut (PIB) chaque année, du fait des accidents de la circulation, a indiqué le ministre des Transports, Amadou Koné.
«Selon la Banque mondiale, pour la Côte d’Ivoire, c’est 7% du PIB en moins chaque année du fait des accidents de la circulation», a déclaré M. Koné au cours de la cérémonie de lancement de la campagne mondiale des Nations unies pour la sécurité routière qui a eu lieu samedi à Bouaké (350 km environ d’Abidjan).
Le ministre des Transports a, à cet effet, rappelé l’ambition du gouvernement de réduire le taux d’accident de 50% pour accroître les richesses économiques du pays.Selon M. Koné, les statistiques indiquent que plus de 60% des décès sur les routes ivoiriennes concernent les utilisateurs des deux et trois roues, ainsi que les piétons.
«En 2022, nous avons enregistré plus de 1 500 tués et 1 000 d’entre eux étaient des utilisateurs des deux et trois roues, ainsi que les piétons», a-t-il déploré.
Il ajoute que ces accidents sont causés par la non maîtrise du code de la route et par la mauvaise qualité ou l’absence d’équipements de sécurité.
Le ministre a évoqué dans ce sens les actions concrètes initiées par le gouvernement à travers la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025 pour atteindre les objectifs de réduction de moitié du nombre de victimes des accidents de la route d’ici à 2030.
L’Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la sécurité routière, Jean Todt, s’est félicité, quant à lui, des réformes entreprises et des avancées obtenues dans le secteur. «Cette campagne sera un pas essentiel de la réduction de la sécurité routière en Afrique», a-t-il dit.