Le Maroc fait son entrée pour la première fois sur le marché international de gaz naturel liquéfié. Après avoir lancé un appel d’offres en novembre dernier, le gouvernement est en train d’étudier les propositions faites par les potentiels fournisseurs. Selon la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali qui s’exprimait ce vendredi lors d’une conférence de presse à Rabat, une commission ad hoc planche actuellement sur l’examen des propositions reçues et tranchera dans les prochains jours sur les futurs fournisseurs, ce qui permettra de signer les premiers contrats. «Ce ne sera ensuite qu’une question de temps pour que le gaz naturel parvienne aux deux centrales de Taheddart et Beni Mathar, actuellement à l’arrêt. Les deux centrales pourront ainsi redémarrer leurs activités», souligne la ministre.
Le Maroc fait son entrée, pour la première fois, sur le marché international de gaz naturel liquéfié. Après avoir lancé un appel d’offres en novembre dernier, le gouvernement est en train d’étudier les propositions faites par les potentiels fournisseurs. Selon la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, qui s’exprimait vendredi dernier lors d’une conférence de presse à Rabat, une Commission ad hoc planche actuellement sur l’examen des propositions reçues et tranchera, dans les prochains jours, sur les futurs fournisseurs, ce qui permettra de signer les premiers contrats. «Ce ne sera ensuite qu’une question de temps pour que le gaz naturel parvienne aux deux centrales de Tahaddart et de Aïn Beni Mathar, actuellement à l’arrêt.
Les deux centrales pourront ainsi redémarrer leurs activités», souligne la ministre qui tient à préciser qu’il ne s’agit aucunement d’un accord visant à acquérir le gaz à partir de l’Espagne et de l’Europe comme certaines rumeurs le laissent croire. «Il s’agit d’un accord à l’international», insiste la responsable gouvernementale. «L’Espagne et le Portugal seront, par contre, des pays de transit. Ils accueilleront le gaz liquéfié acheté par le Royaume au niveau de leurs unités de stockage de regazéification avant de le traiter et de le faire parvenir au Maroc à l’état naturel», explique la ministre qui n’a pas écarté la possibilité de recourir au Gazoduc Maghreb-Europe qui sera utilisé en sens inverse pour expédier le gaz. Mais ce projet ne constitue qu’une première étape de la stratégie mise en place par le ministère de tutelle visant à garantir la souveraineté énergétique du Royaume, en termes de gaz.
Mme Benali, qui ne cache pas ses ambitions, souhaite voir le Maroc doté de ses propres infrastructures de stockage et de regazéification. «La question est encore examinée par la Commission ad hoc qui n’a pas encore tranché sur la nature de ces futurs terminaux. Est-ce qu’il s’agira d’unités flottantes ou de stations fixes» ajoute-t-elle. Si les usines flottantes offrent plusieurs avantages notamment en termes de facilité d’installation et de possibilité de déplacement vers différents ports, il est également nécessaire d’examiner le coût de construction et le fonctionnement le plus économique. Et comme l’indépendance énergétique passe aussi par la mise en place d’infrastructures gazières nationales capables d’acheminer le gaz aux industriels dans un délai raisonnable et des conditions de sécurité respectant les normes internationales, le ministère prévoit d’investir dans la mise en place d’un réseau de transfert gazier national qui pourra, dans le futur, transporter l’hydrogène fabriqué au Royaume. Un chantier que le ministère prévoit de mener de pair avec la formation des ressources humaines dans le domaine de l’énergie