Encore une fois, les drones des Forces Royales Air (FRA) des Forces Armées Royales (FAR) ont frappé en plein cœur des zones tampons du Sahara. Ce jeudi, selon les premiers rapports, deux véhicules tout terrain appartenant au polisario auraient été ciblés à quelques kilomètres de la frontière maroco-mauritanienne.
Ce nouvel épisode qui n’a pas manqué de susciter des remous, surtout du côté des alliés traditionnels des mercenaires, mais toujours sans confirmation des autorités marocaines.
Le polisario déplore la mort de miliciens
Selon les médias affiliés au polisario, cette « opération militaire » aurait causé la mort de deux individus et blessé plusieurs autres. Les véhicules détruits, toujours selon les mêmes sources, tentaient de pénétrer illégalement dans les zones tampons situées à l’est du fameux mur de défense, érigé par le Royaume pour sécuriser la région.
Les victimes de cette frappe seraient, sans grande surprise, des miliciens du mouvement séparatiste, bien que cela n’ait toujours pas été confirmé officiellement par Rabat. Il semblerait que l’armée marocaine préfère rester silencieuse sur ces interventions que tout le monde sait néanmoins bien réelles.
Cri de détresse… ou énième bluff ?
Dans un élan prévisible, le Polisario a immédiatement envoyé un message urgent à la MINURSO, se plaignant des « attaques brutales » de l’aviation marocaine. Dans ce message empreint de victimisation, il est notamment fait mention d’un groupe de « civils sahraouis », non pas des miliciens armés, mais des pauvres éleveurs innocents, qui auraient eu le malheur de se trouver dans ces zones soi-disant “libérées“.
Les malheureuses victimes étaient en quête de nourriture pour leurs chameaux et moutons. Ces mêmes civils, affirme la lettre, auraient vu leurs animaux massacrés par les drones marocains dans ce que le polisario présente comme un acte de « terreur » visant à déstabiliser la région.
Cependant, et c’est là que réside le nœud de cette énième tentative de manipulation de l’opinion publique, il apparaît que ces « civils » ne sont autres que des miliciens du polisario, équipés et armés, dont la présence dans ces zones constitue une violation flagrante des accords internationaux. Et oui, le droit légitime de passage dont ils se targuent est un autre mirage qui, à l’image de leur lutte, se dissipe dès que les faits sont examinés de près.Le polisario à bout de souffle : accusations répétées. Comme si cela ne suffisait pas, le polisario, dans une démonstration théâtrale de victimisation, accuse le Royaume du Maroc de viser « délibérément » les civils sahraouis, tout en élargissant ses accusations aux voisins du Maroc, la Mauritanie et l’Algérie. Dans un élan de dramatisation, ils affirment que Rabat adopte une politique systématique visant à « terroriser » les populations civiles et à « déstabiliser » les pays voisins. Rien que ça !Pour l’organisation séparatiste, les actions marocaines ne sont rien de moins qu’une violation flagrante des droits humains. Bien sûr, cette rhétorique ne trompe plus personne. En vérité, il s’agit d’une stratégie bien connue : tenter de susciter la compassion internationale et de détourner l’attention des véritables violations de droit commises par leurs propres mercenaires.Timing parfait pour le show médiatique. Il est intéressant de noter que cette plainte coïncide parfaitement avec la tenue de la 57e session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies à Genève. Cela tombe à pic pour le Polisario, qui a pris l’habitude de profiter de ces tribunes internationales pour tenter de redorer son blason terni, en lançant des accusations contre les Forces Armées Royales et en exacerbant un semblant de « guerre » que l’Algérie et ses protégés tentent désespérément d’imposer au Maroc.Ce que le Polisario omet toutefois de mentionner, c’est que ces manœuvres se terminent souvent par des pertes dans ses propres rangs. Les mercenaires armés, qu’ils tentent de faire passer pour des civils, sont en réalité les cibles des drones marocains qui, eux, n’ont jamais fait de place à l’improvisation.Escalade mal maîtrisée par les séparatistes. La fameuse lettre envoyée à la MINURSO est claire : les soi-disant « civils sahraouis » tiennent l’organisation pour responsable de toute escalade future, accusant directement le Maroc de violations graves des droits humains. Ils affirment que les récentes frappes marocaines s’inscrivent dans une stratégie de terreur contre les populations civiles, visant à déstabiliser l’ensemble de la région. Mais, cette tentative de détourner les faits masque mal l’évidence : le Polisario est acculé.Alors que le Royaume, laissant la communauté internationale à témoin, maintient une posture de silence, préférant se concentrer sur des stratégies défensives légitimes et diplomatiques solides, le polisario, de son côté, use de manœuvres de plus en plus désespérées. Chaque frappe des FAR est, sans doute, un nouveau clou dans le cercueil de leurs illusions, mais pour autant, cela ne les dissuade point de maintenir une façade de résistance.