Quand le Togo et le Gabon rejoignent le Commonwealth

La réunion des dirigeants du Commonwealth s’achève samedi à Kigali au Rwanda avec l’intégration de deux nouveaux membres, le Togo et le Gabon des pays d’Afrique de l’Ouest et du centre n’ayant aucun lien historique avec la Grande-Bretagne, l’ancienne puissance colonisatrice. Ils rejoignent le Mozambique et le Rwanda.

Ces nouvelles adhésions démontrent selon Londres la pertinence et le prestige de son organisation qui regroupe 54 pays. Des adhésions qui ne sont pas passées inaperçues. À Libreville, des personnes interrogées dans la rue se disent plutôt enthousiastes à l’idée de rejoindre cette communauté plus d’un an après la demande du Gabon.

C’est en juin 2021 dans la foulée d’une visite du président Ali Bongo au Royaume-Uni, que ce désir d’intégrer cette communauté avait été popularisée. Mais pour les plus critiques, l’idée de rejoindre l’organisation des anciennes colonies britanniques cacherait un malaise entre l’ancienne puissance coloniale la France et le Gabon.

La charte du Commonwealth reconnaît qu’il convient d’aider, d’assister dans leur développement, les petits Etats et les Etats vulnérables. À Lomé, Claude Vivor compte bien profiter des avantages qu’apportera cette adhésion au Togo : cette adhésion au Commonwealth va avoir un impact économique sur le quotidien des Togolais notamment moi, parce que le Commonwealth est à travers le fond pour la coopération technique et l’association des pays membres va jouer un rôle très important dans le progrès économique et social du pays. Cette relance ça va permettre au pays de se relancer économiquement parce qu’il y a des liens qui vont se créer entre les pays membres.

Mais pour l’opposition togolaise, cette adhésion n’apportera rien aux populations en raison du déficit démocratique et du niveau de corruption des institutions du pays.

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