RDC : Christina Tshisekedi nommée secrétaire particulière par ordonnance présidentielle

Le 7 mars 2025, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a nommé sa fille, Christina Tshisekedi, au poste de secrétaire particulière par ordonnance présidentielle.  Âgée de 20 ans, Christina est étudiante en communication et a effectué des stages académiques au ministère de la Communication ainsi qu’à la présidence, où elle a été encadrée par des figures de la presse congolaise. 

Cette nomination a suscité des débats au sein de l’opinion publique congolaise. Certains y voient une manifestation de népotisme, critiquant le fait qu’un membre de la famille présidentielle soit nommé à un poste officiel. D’autres, en revanche, estiment que ses qualifications et son expérience justifient cette nomination. Christina a accompagné son père lors de diverses missions, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, renforçant ainsi son expérience professionnelle. 

Suite à sa nomination, Christina Tshisekedi a exprimé sa gratitude sur les réseaux sociaux, citant un passage biblique : « Dans ce monde, il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose : Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher les plantes. À mon Dieu, maître des temps et des circonstances, soit toute la gloire. Ma profonde gratitude au Président de la République pour la confiance qu’il m’accorde. » 

La question du népotisme est récurrente dans de nombreux pays, notamment en Afrique, où les nominations de proches à des postes officiels peuvent susciter des controverses. Dans le cas de la RDC, cette nomination relance le débat sur la transparence et l’équité dans les nominations publiques.

Il est essentiel de noter que les perceptions du népotisme varient selon les contextes culturels et politiques. Dans certaines sociétés, la nomination de membres de la famille à des postes de confiance est perçue comme une assurance de loyauté, tandis que dans d’autres, elle est vue comme une entrave à la méritocratie. La nomination de Christina Tshisekedi met en lumière ces tensions et pose la question de l’équilibre entre confiance personnelle et compétence professionnelle dans les hautes sphères de l’État.

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