L’armée congolaise affirme avoir tué Christian Malanga, chef de la tentative de coup d’état déjouée dimanche en République démocratique du Congo.
Le contingent national affirme également avoir arrêté une cinquantaine de personnes, dont trois citoyens américains.
Une fusillade a retenti vers 4 heures du matin dans la capitale Kinshasa alors que des hommes armés ont attaqué la présidence dans le centre-ville.
Le chef de l’opposition en exil aux Etats-Unis, Christian Malanga a été désigné comme étant à la tête de l’attaque du Palais de la Nation. Il aurait donc été neutralisé lors de l’assaut.
Ce dernier avait publié tôt dimanche sur un compte Facebook semblant lui appartenir, une vidéo en direct de l’intérieur du palais présidentiel. Entouré d’hommes armés, il y menaçait le président congolais Félix Tshisekedi.
Christian Malanga Musumari, congolais issu de la diaspora âgé de 41 ans, était un ancien militaire de formation. Ce nostalgique du Zaïre, a longtemps vécu aux Etats-Unis avant de se présenter aux législatives de 2011 en RDC dans les rangs de l’opposition. Il avait été interpellé avant les élections pour avoir été ouvertement anti-Kabila.