La ville de Goma, située dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est récemment tombée sous le contrôle des rebelles du M23, un groupe soutenu par le Rwanda. Cette situation a entraîné une crise humanitaire majeure, avec des affrontements ayant causé la mort d’au moins 900 personnes et le déplacement de milliers d’habitants. En réponse, le M23 a annoncé un cessez-le-feu unilatéral à partir du mardi 4 février 2025, invoquant des raisons humanitaires pour permettre l’acheminement de l’aide aux personnes déplacées.
Face à cette escalade, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont intensifié leurs efforts diplomatiques pour résoudre le conflit. Un sommet conjoint est prévu à Dar es Salaam les 7 et 8 février, réunissant les présidents de la RDC et du Rwanda, ainsi que d’autres dirigeants régionaux, afin de discuter des mesures à prendre pour restaurer la paix et la stabilité dans la région.
Parallèlement, le gouvernement congolais a appelé la communauté internationale à imposer des sanctions contre le Rwanda, accusé de soutenir le M23, afin de mettre fin aux hostilités et de préserver la paix régionale. La France envisage de proposer une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies pour accroître la pression sur le Rwanda et exiger le retrait de ses troupes du territoire congolais.
Ces initiatives diplomatiques visent à désamorcer les tensions et à trouver une solution pacifique au conflit, tout en répondant aux préoccupations humanitaires croissantes dans la région de Goma.