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Des dizaines de mères attendent avec leurs enfants malades devant l’un des hôpitaux de campagne du camp des réfugiés d’ Adre, au Tchad. De nombreux enfants qui ont fui les combats en cours au Soudan souffrent de malnutrition.
« Je suis arrivée de la ville d’Al Junaynah, dans l’ouest du Soudan, le 20 juin. J’étais malade et enceinte. Ma fille était malade ; elle souffrait de diarrhée et de vomissements depuis deux mois. Mon autre fils a des douleurs aux yeux », raconte Amna Moussa, réfugiée soudanaise.
Plus d’un million de soudanais sont passées dans les pays voisins, notamment l’Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan Mais les médecins du camp manquent de médicaments. Et appellent à l’aide.
« Avec la situation des réfugiés, les mères ont du mal à nourrir leurs enfants, nous recevons donc de nombreux cas de malnutrition. Nous avons besoin de mesures de prévention pour les cas de malnutrition, car cela nous aidera à traiter les nombreux cas que nous recevons à leur arrivée. En outre, tout patient souffrant de malnutrition qui vient nous voir devrait recevoir des médicaments appropriés et nous n’avons pas de médicaments ici », explique Hashem Moussa, médecin bénévole.
Environ 500 enfants sont morts de faim au Soudan. Selon des organisations humanitaires, au moins 31 000 enfants n’ont pas accès à un traitement contre la malnutrition et les maladies connexes depuis la fermeture de ses centres de nutrition au Soudan.
« Nous avons reçu de nombreux cas de malnutrition et de paludisme. Notre message pour sensibiliser la communauté du camp aux cas de malnutrition est de signaler le cas au centre médical le plus proche dès que les symptômes apparaissent chez un enfant afin qu’il reçoive un traitement approprié. », a déclaré Soliman Ahmed Mahdy, travailleur médical.
Le Soudan est en proie à la guerre depuis le 15 avril dernuer.
