Le « dialogue national » tchadien a démarré ce samedi.
A l’initiative de ces pourparlers devant ouvrir la voie à des élections libres et démocratiques, le chef de la junte le général Mahamat Idriss Déby Itno a qualifié cette conférence de « moment décisif pour la nation ».
Pendant trois semaines, 1400 délégués du gouvernement militaire, de la société civile, des partis d’opposition, des syndicats et des groupes rebelles discuteront ensemble de la paix, d’une nouvelle constitution et de la réforme des institutions du Tchad. Prévu originellement en février dernier, le dialogue national a été reporté en raison des désaccords entre les différents groupes rebelles.
Finalement c’est grâce à un accord signé entre la junte et une quarantaine de groupes, le 8 aout dernier que ce nouveau rendez-vous a pu être organisé.
Seul deux des plus grands groupes rebelles ont refusé de signer cet accord, l’un d’eux, le FACT a tué Idriss Deby, ancien président et père du chef de la junte au pouvoir, lors d’une opération militaire l’année dernière.