Deux citoyens américains jugés en République démocratique du Congo pour leur rôle dans une tentative de coup d’état en mai ont déclaré vendredi à un tribunal de Kinshasa qu’ils avaient été forcés de rejoindre l’insurrection.
Marcel Malanga, 22 ans, fils de Christian Malanga, et Benjamin Zalman-Polun ont déclaré à la Cour que le chef du coup d’État les avait menacés de mort à condition de s’allier à la forfaiture.
Christian Malanga, homme politique congolais basé aux États-Unis, a été tué le 19 mai dernier lorsque des hommes armés sous ses ordres, ont brièvement occupé un bureau de la présidence congolaise dans la capitale avant d’en être délogés par les forces régulières. Les autorités ont trés vite conclue à une tentative de coup d’état.
Une cinquantaine de personnes, dont des citoyens américains, britanniques, canadiens, belges et congolais, avaient été arrêtées. Elles sont jugées entre autres pour atteinte à l’intégrité de l’État, et risquent pour certains la peine de mort.