Et si l’on parlait d’Amadou BA, au-delà du candidat (Par Magueye Boye)

Le 25 février prochain, dans quelques jours, s’il plait au Seigneur des Mondes, notre pays, ce grand petit pays, ira aux urnes pour se choisir un Président de la République. Un rituel que nous connaissons bien depuis nos aïeux et que notre peuple pratique depuis plus de 60 ans en l’occurrence pour cette fonction. Il s’est parfois déroulé dans des circonstances troubles mais toujours avec l’intérêt suprême du Sénégal comme viatique pour les différents candidats. Les sénégalais, nos compatriotes auront un choix à faire parmi ceux qui en rempliront les critères auprès du Conseil Constitutionnel, le juge électoral. Le 25 février 2024, nous le ferons, les sénégalais que nous sommes le ferons sur une base inédite : en l’absence du sortant. L’heure du choix a sonné. Il n’est plus question de 3eme mandat ou de 3eme candidature encore de sanction positives ou négatives de celui que nous nous étions librement choisis en 2019 mais bien au-delà des personnes, il s’agira du Sénégal, de son avenir et de celui de ses enfants et petits enfants dans un contexte géo stratégique africain et mondial en pleines mutations cycliques et non cycliques.

En cette occasion historique, je voudrais qu’il me soit permis de vous parler d’un candidat que les circonstances professionnelles au service de l’Etat m’ont permis de connaitre et de côtoyer en dehors des arcanes de la politique depuis plus de 15 années. Mais comment vous parler d’Amadou BA sans auparavant passer par celui dont la vision et la confiance en son peuple ont permis l’éclosion et la révélation du génie du Premier Ministre et candidat, le Président Macky Sall.

Le 3 juillet 2023 sera une date importante et charnière dans l’histoire politique du Sénégal indépendant. Le Président de la République, Macky SALL, en décidant de ne pas se présenter à une troisième candidature, venait de désamorcer une crise sociopolitique entretenue à dessein par des forces occultes aux sombres visées sur notre pays.  Une bonne partie d’acteurs politiques et de personnalités de la Société civile entretenaient le discours sur des velléités de candidature pour en faire une cause de ralliement dans leur croisade contre l’excellent travail abattu à la tête du Sénégal. D’aucuns lui prêtaient cette intention sans jamais l’entendre en parler. Il est vrai que certains aiment raconter les rêves d’autrui.

Et dans ce sillage, pour ne pas laisser l’espace public aux oiseaux de mauvaise augure, les responsables et militants de l’Alliance pour la République et de la coalition Benno Bokk Yaakar se sont mobilisés pour lui garantir un troisième mandat et l’invitant à se représenter. Il y avait droit et le droit n’aurait été dit que par le Conseil Constitutionnel.

Dans son calme olympien et habituel et dans sa démarche de ne jamais être l’otage de ces injonctions permanentes à parler avant l’heure, Le Président Macky SALL a gardé le suspense jusqu’à cette date pour lever l’équivoque, entretenu par tous les acteurs, en ses termes  » Mes cher(e)s compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024… Le Sénégal dépasse ma personne et il est rempli de leaders également capables de pousser le pays vers l’émergence« . 

Le Président en prenant cette décision, se conformait à sa parole donnée, la marque des Grands hommes et venait encore de  conforter ce slogan lancé entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012 : La Patrie avant le Parti. Il n’a pas suivi le parti mais a écouté son peuple et réaffirmé sa croyance profonde de cette valeur profonde qui est le respect de la parole donnée. Qu’il me soit permis ici de magnifier cert acte de haute portée politique et sociale comme l’ont fait des millions de Sénégalais et d’Amis du Sénégal à travers le Monde.

Bilan non exhaustif du Président Makcy SALL

Dans une interview accordée au quotidien le Témoin en date du 19 novembre 2020, j’affirmais que Le Président Macky SALL est une chance pour le Sénégal. Je le réaffirme encore ici au regard des indicateurs économiques du Sénégal et de son bilan a la tête de notre pays ces douze années. Un bilan matériel et immatériel largement positif ou les actifs dépassent de très loin le passif inhérent à l’œuvre humaine par essence imparfaite.

Dans sa marche vers l’émergence portée par une vision déclinée dans le PSE, Le Président a su mettre en œuvre des projets tendant à transformer de manière structurelle notre économie, à développer le capital humain, à contribuer à l’équité territoriale et à la justice sociale.

En ce 21eme siècle, la bonne maitrise de l’Énergie constitue un préalable fondamental à toute politique durable visant l’émergence. Autant en termes de production de ce moteur de croissance que de son accessibilité toutes les franges des consommateurs et entreprises. Les réalisations et les investissements du gouvernement ont permis de porter la puissance électrique installée du Sénégal à 1529 Mégawatt en 2023 alors qu’elle était que de 573 Mw en 2012 permettant ainsi de multiplier par deux le taux d’accès à l’électrification rurale en dix ans.

Dans la même période le Sénégal est passé de 35 km d’autoroutes à 233 km reliant ainsi les deux plus grandes agglomérations du Pays (Dakar et Touba), une dorsale d’une importance stratégique majeure. 399 Km de routes ont été revêtues et 345 km pistes de désenclavement achevés sans compter les différents ponts construits permettant une grande continuité territoriale donnant plus de valeur aux territoires de l’intérieur du pays et facilitant la mobilité dans l’agglomération dakaroise. L’équité territoriale est toujours au cœur des politiques publiques. L’option d’un système multimodal de transport à travers le TER, Le BRT et le renforcement du parc automobile de Dakar Dém Dik offre de meilleurs alternatives aux populations.

La finalisation de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, positionné depuis comme un hub aérien dans le ciel africain ainsi que le démarrage des travaux du Port de Ndaayane démontrent suffisamment les ambitions économiques du Sénégal sur la côte Atlantique africaine. La vision du Président Macky Sall à travers le PSE ne saurait tenir sur cet espace si l’on se mettait à en égrener les réalisations comme sur un chapelet.

Fort de ses réalisations pour son pays qu’il chérit tant, le président Macky Sall a privilégié le choix de la raison quand son parti et sa coalition lui ont donné carte blanche pour nous trouver un Candidat. Nul ne confie son legs de surcroit politique à des mains inexpertes ou aventurières, sans loyauté ni fidélité. L’œuvre du Président Macky Sall et sa vision sont à perpétuer. Son choix ne s’est pas porté sur une personne mais sur des valeurs, sur des aptitudes, sur un discours, un parcours et une posture et tous ces critères ont mené vers un Homme. Le Président Macky SALL disant qu’il allait faire un choix de raison et non de cœur. Oui il a raison. Les raisons de ce choix de raison sont multiples et ne manquent pas de cœur. Parlant de cœur, celui vers qui mènent tous les critères de choix disant il y a presque 20 ans qu’il cherchait toujours à être un cœur plutôt qu’une tête. Oui le cœur cet organe vital, invisible et qui irrigue tous les autres organes. Quelle marque de générosité, d’humilité et d’utilité.

Amadou BA, le Gestionnaire aux énormes compétences techniques

J’ai connu l’homme en tant que stagiaire à la Direction générale des impôts et des domaines, où recevant des collègues fraichement sortis de l’ENA, il disait, s’adressant aux jeunes Inspecteurs que nous étions,  je le cite, ‘’ je cherche ici dans cette DGID, à être, non pas une tête visible mais un cœur, un organe vital et invisible qui irrigue tous les autres organes de cette DGID pour les faire fonctionner’’. Une image ô combien symbolique dans notre contexte actuel où le paraitre a pris le dessus sur l’être. Le Directeur général Amadou BA est resté à la tête de la DGID sans faire la une des journaux, s’effaçant au profit des résultats de cette régie financière. Agissant au service du Sénégal au lieu de parler. Des lors, c’est à partir de cette rencontre que j’avais pressenti qu’un jour cet homme serait un jour une tête visible.

Son bilan à la tête de la DGID a t-il besoin d’être rappelé aux sénégalais ? Cet homme aux qualités managériales aigues a multiplié de 2006 à 2013 les recettes de la DGID par trois grâce à un PDSAF (Plan de développement stratégique de l’administration fiscale). Ce plan dont la conception et l’exécution étaient confiées à de jeunes agents choisis, soutenus, encadrés, devenus aujourd’hui de hauts cadres de l’Administration sénégalaise, ce plan a conduit aux premiers contrats de performances de l’administration publique grâce à une gestion axée sur les résultats.

Pour remplir sa Mission au service de l’Etat et des Sénégalais, la DGID avait fait peau neuve. Les locaux sont rénovés, les procédures assouplies et les agents mis dans d’excellentes conditions de travail. Une véritable politique de digitalisation de notre administration s’en est suivie avec une dotation en matériel informatique de tous les agents et cerise sur le gâteau, le DGID s’est doté de sa première plateforme intégrée informatique chargée de prendre en charge tous les impôts et taxes. Le SYGTAS (Système de Gestion des Taxes du Sénégal) a vu le jour et une véritable révolution numérique était engagée.

Dans la gestion des hommes, le Directeur général avait fait confiance aux jeunes dans le management stratégique et opérationnel tout en créant des cadres de consultation avec les anciens comme mentors des jeunes pousses. La DGID connaissait un bouillonnement d’idées nouvelles et les métiers se diversifiaient. Des compétences nouvelles hors cadre de l’administration fiscale et domaniale y convergeaient pour produire une véritable machine  de réflexions et d’actions au service de l’État et de la population. Sans oublier la réforme des structures qu’il avait entreprise à travers la segmentation de la population fiscale, la création de nouveaux centres fiscaux et la refonte totale du Code général des Impots. C’est justement ce travail, salué en son temps par l’Autorité présidentielle, qui avait permis de mobiliser les recettes fiscales durant cette période avec des effets leviers sur les années après son départ. Mieux, la Banque mondiale, partenaire technique et financier du Sénégal, ayant noté ce nouvelle dynamique de gestion, avait conseillé que le recouvrement des impôts directs d’Etat, du ressort de la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor, soit transféré à la DGID.

Au Ministère de l’Économie, des Finances et du Budget, ou il passera 6 bonnes années avec la confiance du Chef de l’État, Amadou Ba a pris en charge la mise en œuvre de la vision du Chef de l’État. Sa forge devait abriter l’atelier et les outils d’exécution du PSE ( Plan Sénégal Émergent). Il en fut le maitre d’œuvre. Il a bouclé les financements auprès des partenaires et bailleurs et fait sortir de terre les grands projets du Président Macky Sall. Autoroute Ila Touba, TER, la Nouvelle ville de Diamniadio, ses infrastructures de dernière génération etc.

Aux Affaires étrangères et Sénégalais de l’extérieur, Amadou BA marque également son empreinte. Il fortifie la coopération du Sénégal avec ses partenaires sous la doctrine ‘’ sans exclusive ni exclusivité’’ et quand survient la COVID, il coordonne et obtient un très bon approvisionnement de notre pays en vaccins de qualité et équipements médicaux. Amadou BA a également organisé le secours substantiel de l’État du Sénégal à nos compatriotes de la diaspora impactés. Cette prise en charge a renforcé le sentiment d’appartenance de la diaspora qui s’immatricule de plus en plus auprès de nos représentations diplomatiques.

En 2022, en revenant aux affaires au poste de Premier Ministre, l’homme savait que les défis étaient encore plus grands. La COVID a laissé des séquelles dans toutes les économies du Monde et la  guerre en Ukraine crée des tensions d’approvisionnement dans les circuits céréaliers du Sénégal et de l’Afrique en plus des sanctions imposés à l’un des belligérants. Il est en train de les relever de fort belle manière !

Notre pays sous la houlette du PR Macky Sall et la coordination du Gouvernement par Amadou Ba, est train de renouer avec la croissance. La dette publique est maitrisée et les investissements publics se poursuivent de fort belle manière permettant plus de 600 Milliards de CFA de subventions aux ménages et entreprises rien qu’en 2023 dans les Énergies et 100 Milliards pour les denrées, premier chantier que le PM a attaqué dès sa nomination.

Je pourrais encore et encore égrener le chapelet des réalisations du Premier Ministre et les compétences techniques dont il fait montre en toute discrétion. Il y en aurait pour longtemps et on ne s’en lasserait pas. Amadou Ba, touchons du bois, est un homme de défis et de victoires. Il n’a jamais perdu d’élections  comme homme politique et comme gestionnaire a toujours fait d’excellents résultats partout où il est passé.

Avec plus de 40 années de militantisme politique et 12 années à la tête du Sénégal, le Président Macky Sall ne saurait faire d’erreur de choix. Il nous appartient à nous de l’APR, de Benno Bokk Yakaar, de la Majorité présidentielle élargie et sénégalais convaincus par l’apport personnel de Amadou Ba de nous mobiliser et l’accompagner pour nous assurer une victoire éclatante au soir du 25 février 2024, In shaa Allah !      

A l’heure du choix, posons chers compatriotes les bonnes questions. Je m’y invite et vous y invite.

Au vu des figures politiques présentes dans le Landernau sénégalais, qui mieux que Amadou pour conduire un pays comme le Sénégal où nous avons découvert du pétrole et du gaz ?

Qui mieux que cet homme pour conduire ce bateau Sénégal dans des eaux sous régionales et internationales troubles ?

Qui mieux que lui pour avoir été assistant à bord et aux côtés d’un capitaine comme Le président Macky SALL ?

Qui mieux que lui pour remobiliser les Sénégalais d’ici et de la diaspora ?

Qui mieux que lui pour renouveler l’espoir et élargir ce Yaakar dans le Benno et dans l’APR- Yakar ( Yaatal Yaakar, Yokk Yéné) ?

Qui mieux que lui pour recoller les morceaux déchirés par le camp d’en face ?

Qui mieux que lui pour conduire l’horizon du PSE pour l’avoir conçu ?

Il nous faudra répondre à toutes ces questions en notre intime conviction pour le Sénégal d’aujourd’hui et de l’avenir.

Bonne et Heureuse Année 2024 à toutes et tous !

Magueye BOYE

Maire de Khombole

Inspecteur Principal des Impôts et Domaines

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