La situation politique au Mozambique semble marquée par une forte tension après les résultats contestés de l’élection présidentielle. La décision du Conseil constitutionnel de valider la victoire de Daniel Chapo, malgré les accusations d’irrégularités, a exacerbé les frustrations de l’opposition menée par Venâncio Mondlane et de ses partisans.Les protestations dans les rues de Maputo traduisent un mécontentement profond face à ce que l’opposition considère comme une manipulation électorale. Le fait que le Frelimo, au pouvoir depuis l’indépendance en 1975, conserve une majorité écrasante dans un contexte de telles accusations renforce les soupçons de fraude.Le bilan de plus de 100 morts au cours des dernières semaines de manifestations souligne également la gravité de la crise et la répression des mouvements de contestation. Ce contexte appelle à une médiation pour éviter une escalade de la violence et trouver une solution politique qui garantisse la transparence et la crédibilité des institutions démocratiques du Mozambique.
