Quand l’Egypte et la Somalie abordent le dossier du Somaliland et de la mer Rouge

Cette rencontre au Caire entre le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, et son homologue somalien, Ahmed Moalim Fiqi, met en lumière des enjeux géopolitiques majeurs dans la région de la mer Rouge et de la Corne de l’Afrique. Les discussions semblent s’articuler autour de trois axes principaux :

1. La mer Rouge comme zone stratégique : l’insistance de l’Égypte sur la souveraineté des pays riverains souligne son opposition à toute intervention étrangère non régionale dans cette zone critique. Cette position reflète les préoccupations sécuritaires et économiques liées à la militarisation de la mer Rouge et à l’importance des routes maritimes pour le commerce international.

2. La question du Somaliland :Le Somaliland, bien que non reconnu internationalement, demeure un acteur clé dans les tensions régionales, notamment avec son accord controversé avec l’Éthiopie pour une base navale. Les efforts de médiation, notamment par la Turquie, cherchent à concilier les revendications de souveraineté de la Somalie avec les intérêts stratégiques de l’Éthiopie, illustrant la complexité des relations entre les États de la Corne de l’Afrique.

3. Le renforcement des relations bilatérales Égypte-Somalie : la participation égyptienne à la mission de maintien de la paix en Somalie marque un engagement concret pour la stabilité régionale.

Ce soutien pourrait également renforcer l’influence de l’Égypte dans les affaires de la Corne de l’Afrique, un enjeu crucial pour la sécurité nationale égyptienne.Ces échanges traduisent une volonté d’équilibrer les intérêts nationaux et régionaux dans une zone où les rivalités géopolitiques et économiques sont intenses. Les prochaines étapes, notamment les pourparlers techniques sur le Somaliland en 2025, seront décisives pour déterminer si ces efforts diplomatiques aboutiront à une résolution pac

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