Elections en Angola : l’opposition va saisir le tribunal constitutionnel

Le premier parti d’opposition en Angola, l’Unita, a annoncé mardi qu’il allait contester les résultats des élections législatives annoncés la veille et donnant le parti au pouvoir vainqueur et un second mandat au président sortant, Joao Lourenço.

Quelques heures avant que la commission ne se prononce, le responsable de ce parti Aldaberto Costa Junior avait déjà mis en doute la crédibilité des resultats dans la capitale.

L’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola « ne reconnaît pas les résultats » de la commission nationale électorale (CNE) et « déposera un recours qui aura pour effet de suspendre la déclaration des résultats définitifs », a indiqué Alvaro Chikwamanga Daniel, secrétaire général du parti, dans une déclaration vidéo enregistrée et transmise mardi à l’AFP.

Le parti affirme « ne pas avoir été informé de la décision » de la commission d’entériner les résultats, et ne pas avoir reçu « copie du procès-verbal du dépouillement ».

Les candidats ont 72 heures après l’annonce des résultats pour saisir le tribunal constitutionnel et contester.

L’Angola a tenu mercredi le scrutin le plus serré de son histoire.

Quatre des 16 membres de la CNE n’ont pas signé les résultats finaux, exprimant des doutes sur le processus électoral.

Au pouvoir depuis l’indépendance du Portugal en 1975, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) a recueilli 51,17% des voix, selon la Commission nationale électorale. Le MPLA, qui l’avait remporté haut la main en 2017 avec 61% des suffrages, enregistre son plus bas score.

L’Unita totalise 43,95% des votes exprimés. Le parti avait déjà contesté les résultats préliminaires la semaine dernière.

Les résultats des élections de 2017 avaient déjà été contestés.

Moins de la moitié des quelque 14,4 millions d’inscrits ont participé au scrutin où huit partis étaient en lice.

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